Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 16:37

« Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même. »

Confucius

 

arton929En Seconde Turquoise notre citation de l'année 2012-2013 est « Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même », de Confucius.

 

Confucius est d'abord instruit par sa mère, et quand elle meurt il devient enseignant. Il décide ensuite de mettre en pratique ses idées humanistes dans le gouvernement, et rentre en politique. Il devient magistrat, puis ministre de la justice dans l'État de Lu. À l'âge de 56 ans, il réalise que ses idées ne sont pas remarquées pas ses supérieurs, donc il décide de quitter le pays pendant 12 ans. Pendant son séjour à l'étranger, sa réputation d'homme de vision commence à se répandre. À 67 ans il retourne en Chine et redevient enseignant et écrit beaucoup.  Ses théories constituent une doctrine de perfectionnement moral, et ce n'est qu'à la fin de sa vie que ses idées commencent à devenir de plus en plus connues. Il meurt en 479 av. JC, mais d'autres personnes telles que  Mencius et Xun Zi ont ensuite poursuivi l'idéologie de Confucius, et sont devenus les premiers penseurs confucianistes de l'Histoire.  Le Confucianisme devient de plus plus en plus populaire et, lors du règne de la dynastie Han (206 av. JC-9 ap. JC), le confucianisme devient religion d'État.

 

Mettant l'homme au centre de ses préoccupations, cette religion d'État était un culte plus qu'une religion au sens Occidental du terme. Confucius refusait de parler des esprits ou de la mort, et cherchait à fonder une morale positive en Chine. Il parlait beaucoup de l'importance de l'étude, son constat était qu'il fallait vivre en bonne société avec ses semblables.

            « Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même ».

 

Bien sûr, en Seconde, c'est un but que l'on essaye d'atteindre le plus vite possible. Nous allons avoir de grands choix à faire avant la première, et afin d'être sûrs de prendre les bonnes décisions, il va falloir commencer par mieux nous connaître nous-mêmes. En cette année de seconde, nous allons tous devenir de grands aventuriers et découvrir le plus possible sur nous-mêmes, un voyage qui commence maintenant mais qui ne cessera  qu'à notre mort !

Hélène C.

 

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 16:43

PLoti02.jpgNous présenterons notre projet sur Pierre Loti la première semaine de janvier. Voici quelques éléments introductifs à notre étude que nous vous présenterons dans quelques semaines.

 

Pierre Loti, écrivain français qui a mené parallèlement une carrière d'officier de marine. Pierre Loti, dont une grande partie de ses œuvres sont autobiographiques, s’est inspiré de ses voyages de marin. Chacun de ses romans correspond à un pays différent. On peut même dire que c'est une étude sur chaque pays. Il s'immerge dans la culture où il voyage. Il a une vision sensible.

 

Il fut un homme d'élite aux multiples visages, mystérieux et fascinant dans sa complexité. Officier de marine, écrivain fécond, dessinateur exceptionnel, excellent musicien, polyglotte, il savait à la fois parler aux reines et aux forbans, aux princesses et aux matelots.

 

Pour bien comprendre cet homme complexe, on doit suivre sa carrière dans la marine et s’immerger dans sa vie marquée par d'innombrables passions amoureuses. C’est pour cette raison que nous avons lu :

 

-          Le vrai visage de Pierre LOTI, portrait que l’officier de marine Yves La Prairie a fait. Hommage chaleureux et fraternel où l’auteur parle de son enfance et de sa carrière

 

 

-          Aziyadé, son premier livre d’une beauté sublime qui décrit ses amours avec une jeune circassienne d'un harem suite à un voyage en Turquie

 

Après avoir mis en commun nos recherches nous nous sommes divisées en deux groupes

et avons:

 

- rédigé un journal de bord retraçant une période clef de la vie de Pierre Loti, alors qu'il découvrait pour la première fois l'empire Ottoman.

- préparé une présentation orale pour communiquer au reste de la classe les éléments importants à retenir de ce personnage aux multiples facettes.

 

Nous les publierons ici très prochainenement!

 

Clara C.

 

 

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 18:08

photo-émigration-italienneAlors que nous vous présentions notre sujet de réflexion dans notre précédent article, déterminons maintenant les raisons qui ont poussé les italiens à émigrer en masse dès la fin du XIXième siècle.

            Tout d'abord, il faut savoir que l'Italie telle que nous la connaissons aujourd'hui ne date que de 1871. Dans un premier temps démembrée en huit Etats -le duché de Parme, le duché de Modène, le Grand duché de Toscane, le Royaume des deux Siciles, la Romagne, les Marches, l'Ombrie et les États Pontificaux- elle est par la suite unifiée en tant que monarchie constitutionnelle, avec un parlement élu au suffrage restreint et désigne Rome comme capitale officielle en 1871.

Cette unification provoque cependant des disparités de développement économique et social entre l'Italie dite « du Nord » qui compte environ quinze millions d'habitants en 1861 et celle « du Sud » qui en dénombre neuf millions. Ainsi, l'ex-Royaume des deux Siciles est majoritairement constitué de paysans et est très peu industrialisé tandis qu'à l'inverse, le nord du nouvel État a déjà commencé sa révolution industrielle et est en plein développement économique. À partir de la fin des années 1880, l’Italie connaît une période de crise nommée « les années les plus noires de l’économie italienne » par l’historien G. Luzzatto. Cette situation est notamment dûe à la rupture commerciale avec la France qui engendre et aggrave la crise agricole, immobilière et bancaire.

Ce contexte incite les italiens à quitter leur pays pour partir à la recherche de l'Eldorado, l'« american dream ». De plus, de nombreuses campagnes de propagande sont organisées. Comme on le voit dans le film Il nuovo mondo, de fausses cartes postales, montrant les émigrants arrivés aux États-Unis et donnant l'impression d'être devenus aisés, circulent de mains en mains. Les lettres envoyées par ces nouveaux citoyens américains, décrivant la possibilité de réussir en Amérique et passant sous silence les mauvais côtés de l'exil, étaient également lues et relues par la parenté ou les voisins et même parfois publiées dans la presse locale.

Les compagnies de transport se servaient de cette propagande pour garantir des voyages courts, peu onéreux et de bonne qualité -en réalité, les conditions de trajet étaient l'opposé même de ce qui était promis. En effet, à l'époque, le voyage durait environ un mois et beaucoup de ces voyageurs périssaient (de faim, de froid, de maladie...) durant la traversée.

Se rendant compte de cette émigration massive (plus de deux cent vingt mille émigrés par an entre 1876 et 1900), l'État conçoit un commissariat général de l'émigration en 1901. Des organismes religieux sont également créés pour aider ces ressortissants.

            Prêts à tout et persuadés d'avoir une vie meilleure en Amérique, les paysans n'hésitent pas à vendre tout ce qu'ils possèdent (maison, bétail...) pour payer le voyage à leur famille. Arrivés sur la côte étasunienne après de nombreux périples, ils dépenseront une partie de l'argent restant pour acheter des terres et les cultiver.

Ces aventures vous seront contées dans nos prochains articles...

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 19:31

7327E737E41FFBA2292DFE3EB9D335FF.jpgPour notre projet de Littérature et Société, nous avons choisi de parler de l’histoire de la princesse Esther Kamatari du Burundi.

Notre récit débutera lors de l’assassinat de son oncle, Mwambutsa IV, le roi du Burundi, ainsi que celui de son père, le frère du roi.

 

La princesse Esther Kamatari est née en 1951 au Burundi. Elle y passa son enfance ainsi que son adolescence. Cependant, en 1964, son père le prince Kamatari, et son oncle Mwambutsa IV se font assassiner, suite à un coup d’état militaire du capitaine Tutsi Michel Micombero qui prit le pouvoir et fut nommé président du Burundi.  La fortune de la princesse change, et à la fin de ses études à l’école nationale d’administration du Burundi, elle part pour la France en 1970 où elle  entreprend une carrière de mannequin.


Suite à une carrière riche de succès, après être devenu la  ̎muse ̎ des grands couturiers français (Dior, Yve St Laurent … ), elle renoue avec  sa terre natale, et en appelle  aux valeurs qui ont fondé son pays afin que les enfants du Burundi ne paient pas  ̎le prix de la folie des hommes.


Aujourd’hui, Esther Kamatari est mariée et mère de trois enfants. Elle a crée sa propre ligne de prêt-à-porter pour femmes. Elle est conseillère municipale à Boulogne-Billancourt, et depuis 2008, déléguée à la solidarité internationale. Elle se rend régulièrement au Burundi pour mission humanitaire envers les victimes de la guerre civile.

 

Deux d'entre nous participant à l'option cinéma-audiovisuel (CAV) de l'établissement, nous avons décidé de concevoir un court métrage retraçant son périple jusqu'à Paris. Celui-ci  ne sera que pure fiction quoique inspiré de quelques faits réels.

Notre équipe vous tiendra au courant des étapes de la réalisation de ce documentaire, n'hésitez pas à nous faire part de vos remarques!


 

Hubert B. Amaury S. Mathias F. Alexandre C

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 18:46

nuovomondo.jpgVoila que nous avons entamé le cycle de littérature et société. Ayant pour theme le voyage, nous avons décidé de travailler sur l’emigration italienne au XXe siecle pour diverses raisons:    

 -     Car nous sommes accompagnés par un professeur d’Italien,

 -          Car deux personnes dans le groupe suivent ls cours d’Italien,

 -          Nous avons un bon nombre de documents de support

 -         Mais surtout, car ce sujet s’ancre parfaitement dans le cours d’histoire que nous venons juste de clore: “La place de l’Europe dans le peuplement de la Terre”.

 

Notre projet sera présenté sous forme de Journal de bord d’un certain “Giorgio Gonano”, un adolescent de 16 ans qui émigre aux Etats-Unis dans les annés 1900, accompagné de toute sa famile. Le voyage se fait dans des conditions atroces et dès l’arrivée, les interrogatoires, les examens medicaux, les examens psychologiques et intellectuels font objet d’une étape cruciale à Ellis Island. Le film Nuovomondo, qui a ete recompensé à plusieures reprises nous montre parfaitement un exemple de ce voyage, de la campagne (lieu de départ) à Ellis Island (lieu d’arrivée). Voici le contenu du film:

 

“Au début du XXème siècle, dans un coin perdu de la campagne sicilienne vit une famille de paysans qui se fatiguent sur le même lopin de terre depuis des générations. Ils mènent une existence en harmonie avec la nature et cohabitent avec les esprits de leurs défunts. La monotonie de leur vie quotidienne est interrompue par des récits du “Nouveau Monde”, de leurs habitants, et des innombrables richesses de cet Eden...Salvatore décide de vendre tout ses biens : sa terre, sa maison, son bétail pour partir avec ses enfants et sa mère âgée mener une vie meilleure de l'autre côté de l'océan. Mais pour devenir citoyen du “Nouveau Monde”, il faut mourir et renaître un peu. Il faut abandonner les traditions séculaires et les vieilles croyances de sa terre, il faut être sain de corps et d'esprit savoir obéir et jurer fidélité si l'on veut franchir "La Porte d'Or"...”

 

L’arrivee à New York est un moment fort de l'émigration et le début d'une aventure difficile.

 

Tandis que tout les immigrants s’attendaient a ce que l’on appelle “le rêve americain’, ils vont obtenir l’opposé respectif. New York n’avait pas d’infrastructure adaptée pour accueillir les nouveaux arrivants. Tous ces immigrés ont vécu dans des conditions précaires pour la plupart, on dû apprendre la langue locale pour pouvoir travailler et économiser pendant de longues années pour nourrir sa famille et pouvoir assurer un logement correct.

Pour ne pas rompre avec les coutumes anciennes, les Italiens tout comme les autres populations se rassemlent dans un quartier different selon leur nationalité. Jusqu’aujourd’hui, “Little Italy” et “Chinatown” et bien d’autres existent toujours.

 

Les populations qui ont migré à  cette époque sont les ancêtres de la population américaine que nous connaissons actuellement et nous allons donc poursuivre nos recherches sur la première génération d'une famille italienne émigrée aux Etats-Unis pour mieux faire comprendre les difficultés liées à une migration dans un pays lointain.

 

Anthony A-H

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 09:28

9782710368168Dans le cadre de notre matière littérature et société, nous devons faire un carnet de voyage à la manière d’un explorateur. Nous avions penser faire ce devoir sur le capitaine Némo du livre L’île mystérieuse de Jules Verne. En faisant des recherches nous nous sommes rendus compte que Jules Verne s’était inspiré du roman Les naufragés des Auckland de François Edouard Raynal. Nous avons alors décidé de lire ce roman antobiographique retraçant un épisode marquant de sa vie.

 

François-Edouard Raynal est né en 1830 à Moissac en France. Il abandonne ses études à 14 ans en 1844. Il s’embarque alors comme mousse sur un trois-mâts puis à 19 ans devient régisseur d’une cotonnerie à l’île Maurice. Trois ans plus tard il décide partir en Australie dans l’espoir de faire fortune en se joignant aux chercheurs d’or. Après 12 ans dans un camp de mineur sans avoir réaliser ses rêves de fortune il prend la décision d’abandonner ses recherches. Avant de retourner en France, ses amis le persuadent de tenter une nouvelle aventure: aller sur l’île Campbell afin d’exploiter une hypothétique mine d’étain aurifère ou à défaut se lancer dans la chasse aux phoques. Il affrète donc une goelette: le Grafton accompagné d’un capitaine, d’un cuisinier et de deux matelots tous européens mais de nationalités différentes. Malheureusement, il ne trouve aucun gisement sur l’île ni de phoques! Sur la route du retour, dans la nuit du 2 au 3 janvier 1864, le bateau s'échoue sur l’île d’Auckland.

 

Durant 20 mois, les cinq naufragés survivent tant bien que mal sur cette île. Ils doivent se débrouiller et s’organiser pour éviter que l’anarchie et la sauvagerie ne s’installe. On découvre alors la capacité de François Édouard Raynal a survivre dans la nature : il fabrique du savon, une cabane, des vêtements, des outils en métal grâce à un four ... Après une attente désespéré, il décide de fabriquer une embarcation de fortune : la tâche n’est pas aisée. Le chantier terminé, le bateau ne peut contenir que trois personnes : deux personnes devront attendre sur l’île. La traversée est périlleuse car le bateau est précaire et le temps peu favorable, cinq jours après ils atteignent l’île de Stewart où il trouve des secours et les deux autres naufragés sont enfin récupérés. Retourné en France, François-Edouard Raynal publie son livre en 1870 et meurt en 1898 à Valence-d’Agen.

 

Nous avons alors voulu nous inspirer de cette histoire pour notre carnet de voyage et nous allons vous présenter régulièrement les étapes de notre travail.

 

Paul-Henri B. Antoine A. Victor B. Jean Baptiste P.

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 19:00

blixenNous sommes un groupe de quatre filles qui devons travailler sur un projet dont le thème est l’exploration et les voyages. Au début nous étions attirées par Alexandra David Néel, mais nous avons plutôt penché pour Karen Blixen et sa vie passionnante au Kenya. Le film «Out of Africa» de Sydney Pollack, sorti en 1985, reprend bien son parcours et l'a fait connaître du grand public. Il est tiré de son récit autobiographique «La ferme africaine» que nous avons choisi d'étudier pour mieux comprendre ses années passées au Kenya.

 

Voici pour commencer quelques dates retraçant les moments forts de sa vie:

 

La baronne danoise Karen von Blixen-Finecke est née le 17 avril 1885 à Rungstedlund et est décédée le 7 septembre 1962 dans sa ville natale.

 

Karen fait ses études à Copenhague, puis des études d’art à Paris et à Rome. Elle fait ses débuts d’écrivain en 1907 par la publication d’un conte Les reclus (Eneboerne), puis d’autres jusqu’en 1909 mais Karen arrête d’écrire à cause du manque de succès de ses romans.

En décembre 1912, elle se fiance avec le baron Bror von Blixen Finecke.

 

Le 14 janvier 1914, Karen Blixen débarque à Mombasa et se marie le jour-même avec Bror. Peu de temps après, elle découvre que son mari lui a transmis la syphilis. Karen va se faire soigner au Danemark en 1915. Les deux époux ne se contactent plus beaucoup en raison des infidélités et de la gestion calamiteuse de Bror. Ils divorcent en 1925, mais restent en bons termes. En 1925, elle rencontre Denys Finch Hatton, pilote de l’armée de l’air britannique. Il devient son grand amour africain. Il meurt dans un accident d'avion le 14 mai 1931, à l'âge de 44 ans.

 

 La situation financière de l'exploitation se dégrade d'année en année, la ferme est alors vendue, et Karen Blixen doit quitter définitivement l'Afrique en juillet 1931 avant d'accoster à Marseille le 19 août suivant. Elle est alors financièrement ruinée, sentimentalement désespérée ; en quittant sa ferme et l'Afrique son échec lui semble total. Pour combler le vide de sa vie, elle se met à écrire.

 La ferme africaine sort en 1937.

blixen1Affaiblie et malade, elle entreprend un voyage de quelques mois aux Etats-Unis en 1959, où l'accueil de son public est triomphal. Elle réalise un vieux rêve, dîner avec Marilyn Monroe et son mari Arthur Miller.

Elle voyage encore à Paris en 1961, puis meurt dans sa maison de Rungstedlund, le 11 septembre 1962.

Camille C.

 

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 22:18

Pierre-Loti-copie Dans le cadre de notre itinéraire d'exploration et de notre projet d'année,  nous avons choisi de nous intéresser à Pierre Loti car c'est un marin et  un écrivain ayant eu une vie tout à fait exceptionnelle et intéressante.


Ses voyages à titre professionnel ou privé l'ont conduit dans des endroits très différents de la Terre Sainte à des terres lointaines et exotiques, comme l'île de Pâques. De plus il tient un journal de bord de ses voyages ce qui est assez intéressant et a écrit un roman autobiographique. Pour finir, ses voyages vont nous faire découvrir de nouvelles régions ainsi que son regard sur les  populations qu'il a cotoyées. Voici quelques éléments d'une vie particulièrement riche:

 

Julien Viaud dit Pierre Loti, né le 14 janvier 1850 à Rochefort en Charente-Maritime, est issu d'une famille protestante. Très tôt il peint, fait de la musique. Attiré par la mer, il décide à treize ans de devenir marin. Deux ans plus tard, il perd son frère Gustave qui sera immergé dans l'océan Indien.

En 1866, Julien part à Paris pour préparer le concours d'entrée à  l'école Navale au lycée Henri IV. Il commence son journal intime et ses études. Brillant élève, très doué, il est reçu en 1867 puis admis sur le Borda, vaisseau école en rade de Brest. Deux ans plus tard, nommé aspirant, il embarque sur le Jean Bart. Ses voyages le conduisent dans des pays mal connus à l'époque : l'Algérie, la Turquie, puis le Brésil, les États-Unis, et le Canada. La Turquie est le pays qui le marque à jamais.

Pendant le siège de Paris et les drames de la Commune (1870-1871), il perd son père. Loti est en mer du Nord et en Bretagne puis met le cap sur les Canaries, Dakar, la Guyane, le Pacifique. L'année suivante, les vahinés de Tahiti le baptisent Loti (rose en maori) puis il découvre l'Île de Pâques. Quatre ans plus tard, il part pour le Levant et Constantinople. Julien Viaud publie anonymement en 1879 son premier ouvrage: Aziyadé, il a alors 29 ans. En 1881, lieutenant de vaisseau, il reçoit son troisième galon. Deux ans plus tard, il découvre l'Extrême-Orient et publie son premier roman signé Pierre Loti, Le Roman d'un Spahi. Dix ans plus tard Loti est élu à l'Académie française. 


link

 

Après un voyage privé en Terre Sainte, il loue en 1894 à Hendaye, dans les Pyrénées Atlantiques, une maison qu'il acheta dix ans plus tard. En 1898, il fait paraître dans un journal un article qui déplait au ministère. Mis à la retraite, il obtient gain de cause devant le Conseil d'État et retrouve ses activités. L'année suivante, il est promu capitaine de frégate, puis en 1906, capitaine de vaisseau. Il part en 1899, pour l'Inde, la Perse, passera l'hiver suivant au Japon, à Pékin et en Corée. Quatre ans plus tard, il prend sa retraite.

 

Lorsqu’éclate la guerre de 14, il a 64 ans et reprend du service, devenant agent de liaison, puis conseiller technique du général Gallieni. Le 28 juin 1918, il reçoit la Croix de guerre à l'ordre de l'armée. Le 23 mars 1921, il a une première attaque de paralysie. Il s'éteint quatre mois plus tard à Hendaye au Pays basque. Le gouvernement décide de lui faire des obsèques nationales. Il est enterré à Saint Pierre d'Oléron.

 

Dans quelques semaines nous développerons un des nombreux faits marquants de sa vie...

 

Margaux D.

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 15:15

P1000534L'Irlande fut pendant des années un pays de départ. La crise agricole des années 1840 fut causée par  la venue d'Europe continentale d'un champignon, le mildiou, qui provoqua une forte chute des productions de la pomme de terre, aliment de base des Irlandais. Des familles sont expulsées de leur terres et meurent de faim. La famine et la misère  les contraignent à partir, d’autant que les départs sont encouragés par le gouvernement.

Durant les Hungry forties ( 1845-1855), 2.1 millions d’Irlandais quittent l’île et 1.5 millions vers les Etats-Unis, car ils pensent avoir une ascension sociale et qu’il s’agit d’un  pays anglophone. Les conditions de traversées sont toujours très difficiles.

 
Un été, je suis allée avec ma famille près de Cork. Une fois arrivée, nous avons fait des randonnées, des visites... et puis un jour, mes parents décidèrent de visiter un musée, sur l'émigration de la population irlandaise, dans l'ancienne gare de la ville de Cobh (ville qui fut la dernière escale du Titanic avant son naufrage).
Ce qui me marqua le plus, fut à l'entrée du musée, la statue d'Annie Moore, jeune fille de 15 ans, avec ses frères regardant et pointant l'horizon.
Je vais vous raconter son histoire: ses parents avaient quitté l'Irlande en 1888 pour aller s'installer aux Etats-Unis plus précisément à New-York : donc Annie Moore resta seule avec ses deux frères, elle dut s'occuper d'eux.
Quelques années plus tard, le 1er janvier 1892, Annie fut la première émigrante qui voyageait officiellement,  passant par Ellis Island, avec ses deux frères pour aller rejoindre leurs parents. Pour ceux qui veulent en savoir plus, un livre a été publié par Brigitte Kernel :

Une journée dans la vie d’Annie Moore

Pour finir cet article, je voudrais citer un proverbe japonais qui représente très bien la pensée des émigrés :

"Mieux vaut voyager plein d'espoir que d'arriver au but"

Anne-Claire B

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 18:24

Nous avons choisi de nous intéresser dans la première moitié de l’année au thème intitulé :

 

"Regards sur l'autre et sur l'ailleurs" 

 

L’objectif est d’éveiller la curiosité des élèves pour les cultures, traditions et civilisations étrangères et de les faire s’interroger sur les différents regards dont elles font l’objet en proposant à travers des oeuvres et des témoignages, de prendre contact avec des réalités, des modes de vie et des manières de penser différentes des leurs.

 

Rendez-vous en septembre...

Partager cet article
Repost0