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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 20:20

LaPerouseJ1Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, navigateur et explorateur du siècle des Lumières (1741-1788)

 

Je suis le comte de Lapérouse et mon nom est Jean-François de Galaup. Après une enfance heureuse à Albi dans le Languedoc, ma vie fut ponctuée d’étranges rencontres, jalonnée de merveilleuses découvertes et de périlleux voyages au long cour qui ont causé ma perte. Ce mode de vie était parfait à mes yeux et je vais vous raconter mon histoire.

Je suis né en 1741 à Albi. J’entrai dans la marine en 1756 et participais, en tant qu’officier, à plusieurs campagnes contre les Anglais. Après avoir travaillé dans la marine française, je fus chargé par Louis XVI de mener à bien un voyage autour du monde. Je devais rapporter des informations sur le Pacifique, découvrir des peuples et plantes inconnus, confectionner de nouvelles cartes tout en n’oubliant pas la fonction commerciale de cette mission. C’est pourquoi, le 1er aout 1785 je quittai Brest pour quatre ans avec deux frégates, l’Astrolabe et la Boussole abritant 220 hommes. Je m’appliquais à envoyer régulièrement des courriers à Paris pour rendre compte de ce merveilleux voyage.

 

Lors de ma première expédition, je me rendis d'abord sur l'Île de Pâques puis longeais l'Amérique du Nord et l'Alaska avant de gagner Hawaii où je fus le premier à débarquer. Je fus choqué par les conditions de vie des Amérindiens en Californie. Certains avait un comportement assez intriguants, d’ailleurs j’écrivis: « Nous vîmes un Indien ayant une tête de cerf attachée sur la sienne, marcher à quatre pattes, avoir l'air de brouter l'herbe, et jouer cette pantomime avec une telle vérité, que tous nos chasseurs l'auraient tiré à trente pas, s'ils n'eussent été prévenus. Ils approchent ainsi le troupeau de cerfs à la plus petite portée et les tuent à coups de flèches. Extrait n°2 du journal de bord, étranges rencontres. »

 

Je poursuivis mon voyage vers les Philippines et Macao. Durant cette navigation, je traçais la carte de la côte ouest de l’Amérique du nord en 1786. Puis je mis le cap vers la mer du Japon où je fis escale ainsi qu’en Corée. Ces pays n’étaient alors connus que des missionnaires. Je découvris un détroit entre les îles Hokkaido et Sakhaline et lui donnai mon nom. Dans le Pacifique, à Samoa, je perdis un de mes officiers, Paul Antoine Fleuriot de Langle, aux commandes de l’Astrolabe et plusieurs hommes, qui furent tués par des autochtones. Je continuai alors vers le nord et rejoignis l’Australie puis en 1788, on cessa d’avoir de mes nouvelles…

 

Ce qui se passa par la suite restera secret mais je peux cependant vous donner une hypothèse de ma disparition : les deux frégates auraient fait naufrage sur un banc de récifs au large de Vanikoro dans les îles Salomon et l’équipage aurait été massacré par des sauvages. Les plus influentes personnes de France s’enquirent de mes nouvelles comme Louis XVI qui, en montant sur l’échafaud demanda « a-t-on des nouvelles de Monsieur de Lapérouse ? »

 

http://www.laperouse-france.fr/

 

Valentine G.

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