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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 19:49

 

P1080134 

Le 13 décembre, depuis le large du Pakistan

 

Après un début de mission intense,  le Forbin et son équipage ont pu apprécier une escale bien méritée à Mascate, capitale du Sultanat d’Oman. Une fois le premier jour consacré à l’entretien du bâtiment et aux dispositions usuelles à prendre à l’arrivée à quai (branchements diverses, ravitaillements …), les marins ont pu profiter un peu de ce pays accueillant.

 

En effet, cette escale a été l’occasion pour de bon nombre d’entre eux de participer à des excursions et découvrir ainsi la variété et la beauté aride des paysages de ce pays. C’est donc bien reposés et la tête remplie de souvenirs que nous avons appareillé de Mascate : nous sommes ainsi parés pour poursuivre sereinement la mission. Nous pensons bien à vous en cette période de fin d’année, nous attendons avec impatience de vos nouvelles et vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année.

 

 

  10GAE150N0287 JOHANN GUIAVARCH

 

 Après Djibouti,  le 27 novembre

 

Bonjour à tous,

 

Voici un petit mot de l’Océan Indien, où le Forbin poursuit l’accompagnement du « Charles de Gaulle ». Les derniers jours passés dans la zone du Golfe d’Aden nous ont aussi permis de prendre part en soutien à l’opération Atalanta (mission européenne de lutte contre la piraterie). L’autre phase importante de la mission, l’appui aérien à nos forces en Afghanistan approche à grands pas.  Nous pensons bien à vous sous le chaud soleil de l’Océan Indien (l’hiver doit commencer à s’installer en France) et attendons vos questions et de vos nouvelles. A bientôt.

 

9 novembre

 

Bonjour à tous,

 

Ca y est ! Le Forbin a appareillé pour la mission Agapanthe ! L’ange gardien du « Charles de Gaulle », récemment admis au service actif a quitté Toulon pour participer à sa première mission opérationnelle. En ce début de patrouille, l’entraînement bat son plein à bord, il s’agit d’être au meilleur niveau lors de notre arrivée en Océan Indien. Nous sommes d’ailleurs tous impatients de passer le canal de Suez et de naviguer au large du Moyen-Orient.

A bientôt de l'autre côté du canal!

 

http://turquoisesaularge.over-blog.com/ext/http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/frb

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 15:27

10CDG384I039 BISSON YANNICKAprès quelques heures d’escale à Djibouti le 16 novembre, le « Forbin » est reparti en urgence en direction du sud de la mer Rouge pour une nouvelle escorte dans le détroit du Bab-El-Mandeb: le sous-marin Améthyste était cette fois l'objet de toute l'attention du "body-guard" du groupe aéronaval. C’est en début de matinée le 18 novembre que la frégate est revenue s’accoster derrière le « Charles de Gaulle » à Djibouti.

Après avoir appareillé le 19 novembre, le « Forbin » a grossi les rangs de l’opération Atalanta, déployée dans le golfe d’Aden, dans le bassin Somalien et en mer d’Arabie.

Ainsi, le 17 novembre, l’hélicoptère Alouette du pétrolier-ravitailleur Meuse a repéré une embarcation suspecte, rapidement arraisonnée par l’équipage de la frégate de Grasse engagée dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante. Des armes et des munitions ont été saisies à bord de cette embarcation. Le Forbin et son équipage se sont joints en renfort des bâtiments déjà présents. L’hélicoptère Panther a ainsi réalisé plusieurs vols de surveillance maritime. Durant sa patrouille, deux cas de piraterie avérés ont été signalés et l’intervention conjointe des bâtiments sur zone a permis de déjouer les attaques.

Le « Forbin », fidèle à son poste, a depuis continué sa route en protection du « Charles de Gaulle ». Sorti de l’IRTC (International Recommanded Transit Corridor), autoroute maritime sécurisée du golfe d’Aden entre les côtes yéménites et somaliennes, le groupe aéronaval arrive en mer d’Arabie sur sa zone d’opération au profit des troupes en Afghanistan.

Dans les prochaines semaines le programme du groupe aéronaval comprend les activités suivantes :

Mission de présence dans le Nord de l’océan Indien. Participation aux opérations de lutte contre les réseaux terroristes et trafics en océan Indien (appui aux TF 150 et 57).

Soutien aux opérations aériennes en Afghanistan.

Exercice naval Varuna 10   avec les forces navales indiennes. Améliorer l’interopérabilité des états-majors et de leurs unités sous les structures de commandement indien et français.

Exercice Big Fox  avec les forces armées émiriennes. Améliorer l’interopérabilité entre les forces françaises et émiriennes dans les opérations de surface.

Je vous développerai donc très prochainement la suite de ses activités.

Sibylle R.

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/frb

Photo Yannick Bisson.

 

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 14:28

bougainvilleLouis-Antoine de Bougainville un navigateur français, né le 11 novembre 1729 et mort en 1811.

 

C’est le frère de l'historien Jean-Pierre de Bougainville. Il est fils d’un notaire et d’un magistrat de la ville de Paris. Il a fait des études poussées au collège de l'Université et montre des aptitudes particulières pour les études mathématiques et de droit. Il est d'abord avocat au Parlement de Paris, puis il entreprend une carrière militaire. En 1754, il est nommé secrétaire d'ambassade à Londres et devient membre de la Royal Society le 8 janvier 1756. Après des études scientifiques et littéraires, Bougainville débute dans la carrière des armes comme officier de l’armée de terre et participe à la défense du Canada sous les ordres de Montcalm. Il entre ensuite dans la marine et est nommé capitaine de vaisseau en 1763. Louis Antoine de Bougainville n’était pas seulement un marin mais aussi un mathématicien et avocat reconnu. Il publie en 1754 un traité de calcul intégral. Si Bougainville est encore connu de nos jours ce n’est pas cependant pour son traité de calcul intégral ou pour ses brillantes études mais pour son exceptionnelle aventure et pour une fleur. Bougainville s'est passionné pour tout ce qui touche aux fleurs et aux plantes, lors d’une de ses expéditions en 1766 où il découvert une plante qu’il s'appelle depuis: le Bougainvillier.

 

Son principal titre de gloire est d’avoir bouclé le quatorzième tour du monde, le premier réalisé de façon officielle et scientifique par un Français (1766-1769). Son expédition s’inscrit dans le mouvement de découvertes maritimes qui caractérise la second moitié de dix-huitième siècle et dont les objectifs essentiels sont l’exploration du Pacifique ainsi que le désir de conquérir de nouvelles colonies et de nouveaux marchés après les défaites de la guerre de Sept Ans. Parti de Brest le 5 décembre 1766 à bord de la frégate La Boudeuse que rallie la flûte L’Etoile, il franchit le détroit de Magellan, séjourne à Tahiti, dont il fait une description émerveillée en Avril 1768, poursuivit sa route par les Nouvelles-Hébrides, le Nord de la Nouvelle-Guinée et les Moluques, fait escale à l’île de France (actuellement l’île Maurice) et achève son périple à Saint-Malo le 16 mars 1769, après avoir doublé le cap de Bonne-Espérance. Son compte rendu de mission (Voyage autour du monde, en 1771) qui connaît un énorme  succès et suscite un regain d’intérêt pour les bons sauvages et l’état de la nature.

Il poursuivit sa carrière maritime et prit part à la Guerre d’indépendance américaine, sous les ordres des comtes d’Estaing et de Grasse (1778-1782). La Révolution en fit un vice-amiral ; mais, devant l’indiscipline qui sévit parmi les équipages de la flotte, il démissionne après avoir refusé le Ministère de la Marine en 1792. Arrêté pendant la Terreur, il est libéré par la chute de Robespierre. Bonaparte le comble de dignités : sénateur en 1799, grand officier de la Légion d’honneur en 1808. Sa dernière fonction officielle fut de présider le conseil de guerre qui jugea les responsables du désastre de Trafalgar en 1809.

 

Dans notre carnet de voyage, nous allons raconter comment s’est déroulée l’expédition de Bougainville à Tahiti en nous faisant passer pour un matelot à bord de la frégate La Boudeuse.

Clémence T. Amandine D. Mathilde W.

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 21:24

101111 DSC4633 CYRIL DAVESNE mAlors qu'il avait appareillé le 15 octobre dernier, pour une mission de quatre mois dans l'océan Indien, le porte-avions Charles-de-Gaulle, a dû rentrer à Toulon, son port d’attache, à la suite d'un problème technique.  Mais il est clair qu’il en fallait plus que cela pour détourner cette mission de son objectif. Le Gan a donc repris sa route quelques jours après…

Le groupe aéronaval, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, comprend la frégate anti-sous-marine Tourville, la frégate de défense aérienne Forbin, le pétrolier ravitailleur Meuse et le sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste.

Le GAN doit prendre part à différentes activités en océan Indien, parmi lesquelles des exercices de surveillance  avec l’Arabie Saoudite, les Emirats-Arabes-Unis et l’Inde. Le déploiement prévoit également une période de six semaines au large du Pakistan, période durant laquelle les avions du groupe aérien embarqué viendront en appui des forces de la coalition qui opèrent en Afghanistan. En effet, les Rafale F3, les Super Etendard et les Hawkeye participeront à l’opération Pamir, aux côtés de la FIAS (Force internationale d’assistance et de sécurité en Afghanistan), sous le commandement opérationnel du chef d’état-major des armées. Le groupe aéronaval français apportera également sa contribution à la lutte contre la piraterie en soutien de l’opération européenne Atalante, actuellement commandée par la France.

Voici quelques étapes décrites dans son journal de bord :

Le samedi 6 novembre, la FDA "FORBIN" a fait un arrêt technique de quelques heures à La Sude en Crète. Situé sur la route entre Toulon et le canal de Suez, ce port OTAN a permis au "FORBIN" de débarquer des entraîneurs et des techniciens, de ravitailler 340 mètres cubes de gazole et d'embarquer quelques vivres frais. Une partie de l'équipage a également profité de ce passage à quai pour organiser une séance de footing, pendant que d'autres marins effectuaient une plongée sous coque. Le "Forbin" a quitté les côtes helléniques en début d'après-midi pour rejoindre le porte-avions "Charles de Gaulle" et reprendre les exercices de lutte anti-aérienne.

Le jeudi 11 novembre le Forbin a franchi le canal de Suez, et les activités à la mer se sont multipliées, les rapprochant peu à peu de deux des objectifs majeurs de leur mission : le soutien à l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalanta puis la participation à l’opération PAMIR : L'opération Pamir est le nom de la mission militaire des forces françaises en Afghanistan chargée de mener pour la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS/ISAF), sous mandat de l'OTAN, des patrouilles de sécurisation dans la province de Kaboul, vaste zone comprenant la capitale afghane et ses environs.

Le franchissement du canal de Suez a permis à l’équipage du « Forbin » d’éprouver en conditions réelles les mesures de protection du porte-avions en eaux resserrées : le dispositif Force Protection. En plaçant le « Forbin » juste devant le « Charles de Gaulle », cette organisation a permis au bâtiment d’exercer son rôle de « body guard » dans un cadre unique, l’objectif étant d’être paré à répondre à toute menace asymétrique pouvant provenir des berges. Ce dispositif s’est traduit à bord par une configuration particulière de l’équipage et du matériel : le poste de mise en garde Suez.

C’est en débouchant de ce canal que les efforts du « Forbin » ont été récompensés : le groupe « Charles de Gaulle »,  enfin arrivé en mer Rouge, est entré dans le vif de sa mission Agapanthe dont je vous décrirai prochainement les activités.

 http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/frb

Sibylle R

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 18:54

tibet33Le Tibet est, pour la République populaire de Chine, une région autonome du Sud-ouest de la Chine. Il compte 2,3 millions d’habitants.  

Immense plateau situé au nord de l’Himalaya, le Tibet est protégé par les chaînes montagneuses les plus élevées du globe : l’Himalaya, le Karakorum, le Kulun et        l’Altya-Tagh. C’est à cause de son altitude élevée, en moyenne 4200 m qu’il est couramment appelé " le Toit du Monde ". Il s'étend sur plus de 2,5 km2 (sois environ cinq fois la France), et La distance entre l’Est et l’Ouest du pays est environ 2.500 km. Le Tibet a des frontières communes avec la Birmanie, l’Inde, le Népal, le Sikkim, le Bhoutan et la Chine. Sa position stratégique entre les deux nations les plus peuplées de la terre, l’Inde et la Chine, est absolument unique.
Lhassa, qui a accueilli en 1924 l’exploratrice dont nous avons parlé dans un autre article, Alexandra David Néel, est le chef-lieu du Tibet.

Religion du Tibet

Le bouddhisme apparait au début du VIIème siècle,  dès la fondation du royaume par          Songtsan Gambo. Il est introduit à partir du Népal à la faveur de la politique du roi, prônant l'acceptation et l'assimilation sans différenciation. Dès le départ, il entre en concurrence avec la religion locale, le Ben ou Benbo, religion primitive s'apparentant à l'animisme où les fidèles adoraient les dieux et les esprits de la terre, du ciel et de la nature en général. Après une période de lutte farouche pour la prééminence, les deux religions finirent par se rapprocher, assimilant chacune une partie de la doctrine et des pratiques de l'autre, jusqu'à cohabiter de manière pacifique. Le bouddhisme tibétain procède aussi bien du Grand Véhicule, Mahayana, que du Petit Véhicule, Hinayana. Mahayana est le nom donné aux sectes apparues au Ier siècle, prêchant l’altruisme  et se caractérise par l’existence simultanée de doctrines ésotériques (doctrines relevant d'un enseignement caché, souvent accessible par l'intermédiaire d'une « initiation ») et exotérique (au contraire, enseignement public). Hinayana représente pour sa part le bouddhisme primitif.
Egalement appelé lamaïsme, du nom des religieux dirigeant autrefois le pays, le bouddhisme tibétain compte plusieurs courants dont les cinq principaux se nomment : Ningma, Sakya, Kargyut, Gelug et Ben, les quatre premiers représentant les 4 grandes traditions bouddhistes et la dernière c'étant autre que le courant issu de l'ancienne religion originelle. Ces cinq tendances sont distinguées, entre autres, par des particularités vestimentaires ou ornementales.

Les fêtes tibétaines

  Le Losar

Il s’agit du nouvel an tibétain, considéré par les tibétains comme la fête la plus importante de l'année.Les tibétains préparent le nouvel an selon un rituel en deux parties : l'une monastique et l'autre populaire. Ces rituels sont célébrés afin de promettre une année heureuse aux habitants.
Le rituel monastique sert à balayer tout les éléments négatifs de l'année précédente.
Dans le palais du Potala
à Lhassa, ce rituel se déroule comme suit :

- Les moines du monastère privé de Namgyal (monastère des Dalaï Lama situé à l’intérieur du Potala), le 29ème jour du 12ème mois tibétain, effectuent une longue prière et un rituel tantrique.

- Ensuite, au cours d’une danse appelée « Tcham », ils invoquent les divinités protectrices tantriques. Celle-ci dure toute la journée et à la fin, les moines transportent le « Goutor », une sculpture géante, lors d’une procession à l’extérieur du Potala.

- Puis, devant la population de Lhassa, les moines brûlent cette sculpture, afin de chasser les mauvais esprits et éliminer les éléments négatifs de l’année précédente.

- Le rituel populaire dure plusieurs jours et se déroule, lui, de cette façon : Le 29ème jour du 12ème mois tibétain, les tibétains nettoient leur maison de fond en comble et prennent « la Soupe du 29ème jour », que ceux-ci appellent Gouthouk. Ensuite, la maîtresse de maison distribue à chaque convive une boulette de Tsampa . Ceux-ci se frottent cette boulette sur tout le corps puis laissent dessus l’empreinte de leur main. Ils rassemblent ensuite toutes les boulettes de Tsampa autour d’une effigie à forme humaine, elle-même faite de Tsampa et l’ensemble est déposé à l’extérieur de la maison. Ce rituel sert à éloigner les éléments négatifs.

 

Le jour de l’an

A l’aube, les Drékars (conteurs) se chargent de réveiller la population de Lhassa.
Ces conteurs chantent et dansent et on raconte que les avoir à sa porte le matin du jour de l’an porte bonheur. La tradition veut que, si on le trouve à sa porte, on lui offre un repas et des gâteaux. Les membres de la famille se mettent ensuite des vêtements neufs et se réunissent. La maîtresse de maison présente ses voeux de « Tashi Délég Phunsourn Tsog », qui se traduit en français par « bonheur, santé et que toutes les bonnes choses soient réunies pour la nouvelle année ». On mange des Khabsé
  et on boit du Djiatu ainsi que du Chagkhoel.

Des offrandes sont posées devant l’autel de chaque maison. On y trouve :

- La Derga, qui symbolise la fertilité et se compose de Khabsé, de fruits et de jeunes pousses d’orge empilés les uns sur les autres.

- Le Tchemar, qui symbolise une bonne récolte et qui se compose d’un mélange de beurre et de Tsampa que l’on présente dans un récipient en bois.

- Le Changphu, qui symbolise une descendance ininterrompue comme une source qui coulerait sans s’arrêter, et qui se compose d’eau et du premier cru de bière d’orge : le Chang

 - Une tête de mouton, symbolisant la chance et la fortune, faite de beurre ou de Tsampa.

  

Le matin, on prie et l’après-midi, on joue, chante, danse... Le deuxième jour, les tibétains se rendent visite afin de s’échanger leurs voeux, s’offrent des Khabsé et dégustent le Changphu ainsi que le Tchémar. Le troisième jour, on pose les drapeaux de prières, appelés Loungta, sur le toit de la maison et on effectue la cérémonie de la fumigation, en brûlant un genévrier.

 

Le festival Saga Dawa

Il a lieu en mai ou en juin.
C’est le jour le plus sacré au Tibet, il correspond à la naissance et à l’instruction de Bouddha.
La quasi totalité de la population de Lhassa se promène en ville et à la fin de l’après-midi, les habitants piquent-niquent au parc « Dzongyab Lukhang », situé au pied du Potala

 

Le festival de la récolte

 

 Il a lieu en septembre. Les fermiers de Lhassa, ainsi que ceux de Gyantse et Shangnan célèbrent leur bonne récolte.Des courses de chevaux et des spectacles folkloriques, de chant et de danse sont organisées ainsi que des pique-niques, etc. On ne peut évoquer les festivités sans évoquer la musique.La musique au Tibet est avant tout religieuse, elle reflète l’empreinte du bouddhisme tibétain sur la culture.Elle se compose en majeure partie de chants en tibétain ou en sanskrit. Ce sont des récitations de textes sacrés, que l’on entend lors des différents festivals tibétains.

 

Architecture Tibétaine

 

L'architecture tibétaine a subi des influences orientales et indiennes, et reflète beaucoup le bouddhisme. La roue bouddhiste, ainsi que les deux dragons, se voient sur presque chaque monastère du Tibet.                                                                                                                 Elle est caractérisée par l'implantation fréquente des maisons et des monastères sur des sites élevés et ensoleillés face au sud, et par l'emploi combiné de la pierre, du bois, du ciment et de la terre comme matériaux. Les techniques de construction permettent de pallier la rareté des combustibles de chauffage : toits plats pour préserver la chaleur, et nombreuses fenêtres pour laisser entrer la lumière du soleil. Les murs ont habituellement un fruit de dix degrés à titre de précaution contre les tremblements de terre, fréquents dans cette région montagneuse.

 

Avec ses 117 mètres de hauteur et 360 mètres de largeur, le palais du Potala, à Lhassa est considéré comme l'exemple le plus important de l'architecture tibétaine. Il est l’ ancienne résidence d'hiver du dalaï-lama (Le dalaï-lama est reconnu par les Tibétains comme le plus haut chef spirituel du Tibetet une émanation du bodhisattva de la compassion, est devenu le chef temporel du gouvernement du Tibet depuis le XVIIè sièclejusqu'à la première moitié du XXè siècle, puis chef de l'administration centrale tibétaine encore à ce jour). Il contient plus d’un millier de pièces réparties sur treize étages, et abrite des portraits des dalaï-lamas passés et des statues du Bouddha. Il est divisé en un Palais Blanc extérieur, qui abritait les quartiers administratifs, et les Quartiers Rouges intérieurs, qui abritaient la salle de réunion des lamas, les chapelles, 10 000 sanctuaires et une vaste bibliothèque d'écrits bouddhistes.

 

 

  « Le sentier est unique pour tous, les moyens d'atteindre le but varient avec chaque voyageur"  

  

Romane L.

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 21:08

767px-Francois-Louis-Joseph Watteau 001«Soldats, songez que du haut de ces monuments, quarante siècles vous contemplent» Bonaparte

 

 

 L’un des voyages qui a marqué culturellement notre histoire est sans doute l’expédition de Bonaparte en Egypte à la fin du XVIII ème siècle. En effet, le 19 mai 1798, 30 millions d’hommes quittent Toulon en bateau pour découvrir l’Egypte. Aucun d’eux n’est persuadé de rentrer…150 savants et artistes partent avec l’espoir d’enrichir leurs savoirs malgré les obstacles qui les attendent : maladies, chaleur, insécurités, manque de temps et de matériel.

 

Après la capture de Malte, Bonaparte arrive enfin a Alexandrie le 1er Juillet. La célèbre bataille des Pyramides a lieu le 21 juillet 1798, Bonaparte se serait écrié « Soldats, songez que du haut de ces monuments, quarante siècles vous contemplent »en leur montrant les fameuses Pyramides. La victoire des Pyramides en juillet ouvrit les portes du Caire aux Français, qui essuyèrent peu après une lourde défaite infligée par l’amiral Nelson à Aboukir. Le 20-21 Octobre à lieu la révolte du Caire durant laquelle seront tués 800 français. Le calme revenu, Bonaparte en profite pour visiter le port de Suez et s'assurer de ses propres yeux de la possibilité de creuser un canal reliant la mer Rouge avec la Méditerranée. Après avoir trouvé au Caire le repos et tous les approvisionnements dont elle avait besoin l'armée et Bonaparte marche sur Aboukir ou il bat les armées ennemies. Le 1 août, la victoire d'Aboukir est le dernier exploit du général en chef en Égypte qui prend spontanément la résolution de revenir en France. Le 23 août 1799, le général en chef Bonaparte transmis ses pouvoirs au général Kléber et à la nuit tombante, il embarque sur la frégate la Muiron.

 

 Les succès militaires (Batailles des Pyramides…) et les revers (destruction de la flotte française par les anglais a Aboukir…) se succèdent pour finalement aboutir à la capitulation de la flotte française en 1801. Apres cette capitulation militaire, les savants, regroupés à Alexandrie, obtiennent en mai l’autorisation de quitter l’Egypte des Anglais qui en profitent pour voler une partie de leurs découvertes dont la fameuse pierre de rosette.

 

Si cette expédition est un échec sur le plan militaire, elle est une grande réussite sur le plan culturel : les multiples savants et artistes ont étudiés les différents aspects de l’Egypte et ont réunis des informations précieuses regroupées dans un ouvrage publié entre 1809 et 1828 : la description de l’Egypte ou recueil des observations et recherches qui ont été faites en Egypte pendant l’expédition française.

 

http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/471779.asp

 

Victoire P

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 12:42

A. DAVID NEELLes femmes exploratrices existent. Elles font comme les explorateurs. Elles vont dans tous les pays et toutes les villes du monde pour découvrir et s'enrichir.



Louise Eugénie Alexandrine Marie David, plus connue sous son nom de plume Alexandra David-Néel, est née le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne.
Dès son plus jeune âge, Alexandra s’enfuit : elle fugue constamment pour s’éloigner de son éducation catholique stricte, de ce milieu bourgeois dans lequel elle est élevée, de l’ennui constant dans lequel elle a l’impression de vivre. Elle s'essaie ainsi à l'aventure : multipliant les fugues, elle en tire très vite ses premiers enseignements : il faut se libérer du corps et apprendre à le maîtriser.
  
A sa majorité, Alexandra quitte sa famille et voyage de Paris à Londres, où elle fréquente des sociétés secrètes, les milieux anarchistes et féministes. Elle s'installe finalement à Paris et entreprend en auditeur libre des études en Sorbonne, aux Langues Orientales et au Collège de France. Elle poursuit également des études musicales et lyriques, Sur la scène de nombreux théâtres, elle obtient un succès certain en interprétant divers rôles: entre autres, Marguerite de Faust, Manon de Massenet et Carmen de Bizet. Cependant, après avoir rempli son contrat à l'opéra d'Athènes, Alexandra abandonne cette carrière qu'elle n'aime pas, éternellement insatisfaite. Elle préfère l'écho lointain de l'Angélus, et plus encore, celui des gongs qui, là-bas, dans les monastères tibétains, appellent à la méditation.

Alexandra ne peut oublier, en effet, cette "prenante musique tibétaine" entendue pour la première fois au nord de l'Inde. C'est vers 1890-1891, grâce à un héritage légué par sa marraine, qu'elle a pu pendant plus d'une année parcourir l'Inde du sud au Nord et d'Est en Ouest. Elle est fascinée par la magie de l'Inde, envoûtée par la musique tibétaine, émerveillée par les sommets de l'Himalaya, Alexandra veut y retourner.

 Arrivée à Tunis avant le grand départ, la halte sera plus longue. Elle y rencontre un distingué et séduisant ingénieur des Chemins de Fer : Philippe Néel, qui la persuade de mettre fin à son célibat. C'est en 1904, Alexandra a 36 ans et devient Madame David-Néel. Cependant, ce statut de femme au foyer ne lui convient pas, au bout de quelques mois seulement, Alexandra est au bord de la dépression. Son mari comprend que le démon du voyage habite encore et toujours son épouse. Il lui propose alors un lointain voyage. Enthousiaste, elle accepte la proposition. Mais avant de gagner l'Inde, elle fait un petit détour par l'Angleterre, car elle veut se perfectionner dans une langue qui lui est indispensable pour ses études orientalistes. Nous sommes en août 1911, sur le quai d'embarquement, Alexandra promet à ce "compréhensif mari" de regagner le domicile conjugal dix huit mois plus tard...

Arrivée au Sikkim en 1912, où des liens de très étroite amitié l'ont liée à Sidkéong Tulku, souverain de ce petit état himalayen, elle a visité tous les grands monastères, augmentant ainsi ses connaissances sur le Bouddhisme et plus précisément sur le Bouddhisme tantrique. En 1914, elle adopte le jeune Aphur Yongden. Tous deux décident de se retirer à 3900mètres d'altitude.

Elle pénétrera jusqu'à Jigatzé, l'une des plus grandes villes du sud du Tibet, mais pas encore à Lhassa, qui en est la capitale interdite (mais aussi son objectif secret). A cause de ces incartades, Alexandra sera expulsée du Sikkim en 1916.

Alexandra et son fils poursuivent l'aventure. Revenir en Europe en pleine guerre 14/18 était impossible. Ils resteront donc quelques mois en Inde et s'embarqueront ensuite pour le Japon.

Ce pays la déçoit.

Alexandra va donc se réfugier dans l'étude et rencontrer dans ce but des orientalistes et des érudits comme le moine philosophe Ekaï Kawaguchi qui va lui apporter une lueur d'espoir.

Quelques années auparavant, sous le déguisement d'un moine chinois, il a réussi à demeurer quelque 18 mois à Lhassa. Cette histoire passionne Alexandra et lui donne des idées...

 

Ils quittent donc le Japon et embarquent pour la Corée. Tous deux, en compagnie d'un Lama très excentrique, vont traverser dans de grandes difficultés toute la Chine d'Est en Ouest. Ils visitent le Gobi et la Mongolie. Après trois années d'études passées au monastère de Kum-Bum, vêtue d'une robe de mendiante et pour Yongden de son habit de moine, ils franchiront, cette fois avec succès, la frontière de ce si mystérieux Tibet. Après bien des péripéties ils arriveront à Lhassa en 1924. Ils y séjournèrent deux mois. Mais Alexandra David-Néel est finalement démasquée, elle commet, à Lhassa même, l'imprudence de se rendre chaque matin à la rivière pour faire un brin de toilette en cette période hivernale. Cela intrigue ses voisins et elle dénoncée à Tsarong Shapé (le gouverneur de Lhassa) qui décide de les laisser tranquille et poursuivre leur périple.

La rumeur lui apprend néanmoins qu'Alexandra et Yongden viennent d'arriver à Gyantsé. Le gouverneur en a aussitôt déduit que la dame se lavant tous les matins ne pouvait être qu'Alexandra. Alexandra et Yongden doivent quitter les lieux.

 

Après avoir vécu ces années inoubliables, comment aurait-elle pu rentrer en France et se réadapter à une vie que, délibérément, il y a quatorze ans de cela, elle avait fui ?

 

De retour en France, Alexandra se sépare alors de Philippe, parcourt la Provence, et c'est Digne qu'elle choisit en 1928 pour y bâtir Samten-Dzong, sa "forteresse de la méditation". Alexandra est séduite par la beauté de ces pré-Alpes. Elle, qui a parcouru une grande partie de notre globe, n'a à aucun moment regretté de s'être fixée dans cette cité parfumée de lavande. Elle y publie plusieurs livres qui relatent ses voyages et commente, avec succès, les théories des mystiques et magiciens qu'elle a approchés.

Dix ans passent ainsi. Nous sommes en 1937. Alexandra n'a que 69 ans et conserve une persistante nostalgie de ces pays lointains.

Alexandra et Yongden repartent donc pour la Chine. Tous deux reprennent la vie errante, studieuse et quelque peu mondaine d'autrefois.

Tout cela se passe sous les violents bombardements de la guerre sino-japonaise. Alexandra connaît les pires difficultés ; l'argent n'arrive plus d'Europe ; le froid est rigoureux ; la famine et les épidémies sont dramatiques ; sous ses yeux se déroule un spectacle d'horreur et en 1941, elle apprend la mort de son meilleur ami, son mari.

 

10 plus tard, à regret, elle rentre en France pour régler la succession de son mari et, de nouveau, s'installe à Digne Elle publie de nombreux livres, traduits en plusieurs langues, fait des conférences en France et en Europe. En 1955, elle perd son fils adoptif, son compagnon de voyage et se retrouve livrée à elle même. Ainsi, pour oublier sa solitude et sa persistante nostalgie du Tibet, Alexandra s'est remise au travail, exprimant encore son désir de retourner là-bas, probablement pour y poursuivre ses études..

 

C'est ainsi que cette exceptionnelle femme, à 100 ans et demi, a fait renouveler son passeport. Elle s'éteint à presque 101 ans le 8 septembre 1969.

C'est à Bénarès, le 28 février 1973, que les cendres de l'exploratrice du Tibet et de son fils adoptif le Lama Yongden ont été immergées dans le Gange (un fleuve dans l'Inde du nord.)

 

« Qu'importe le nombre de pays que tu parcours puisque tu as la pensée qui s'élance au-delà de ce monde à la recherche de l'Infini.» (Alexandra David-Néel)

  Alexandra David-Néel : une femme à l’esprit aventureux mais aussi une grande savante, qui ne demande qu’à être découverte.

Le site officiel :

http://www.alexandra-david-neel.org/francais/accf.htm

 Morgane D.

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 13:20

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L’île de la Martinique est un département d’outre-mer français qui appartient à l’archipel des Petites Antilles dans les Caraïbes. Celui- ci comprend d’autres îles telles que : la Guadeloupe, Sainte Lucie, les Grenadines  etc... Elle est entourée par l’océan Atlantique et la mer des Caraïbes.

Mon Père est photographe professionnel, il a couvert le Tour des Yoles Rondes pendant 8 ans. C’est grâce à son travail qu’il a pu nous faire découvrir, à ma famille et moi, la Martinique

Dans cet article je vais m’intéresser au patrimoine maritime de cette île.

Le Tour des Yoles Rondes de la Martinique est une compétition où l’on voit s’affronter une vingtaine d’embarcations sur un tour complet de l’île en sept étapes. Chaque yole représente une commune de la Martinique.  Le Tour des Yoles se passe traditionnellement début août. Cet évènement sportif est le plus attendu de l’année en Martinique. L’île toute entière vibre au rythme de la course : cuisine locale, artisanat, groupes musicaux… la fête est partout. Les télévisions, les radios, tous les médias  sont présents sur l’évènement. La société des yoles rondes est à l’origine de l’engouement des Martiniquais pour la préservation de leur patrimoine maritime.

 

Qu’est ce qu’une une yole ?  Une yole est une ancienne embarcation à voile, qui, à la base était conçue pour aller (pêcher la plus part du temps) dans des endroits peu profonds, elle fut créée à cette effet après la Seconde Guerre mondiale. Ce bateau a été préservé et amélioré pour en faire une embarcation de course.

 

Constitution d’une yole : une yole est avant tout faite de bois et uniquement de bois. Le mât est fait en bois de côte (qui ne casse pas). Les bois « dressés » (langage créole) sont également faits en bois de côte (ils sont changés durant la course,  en fonction de leur poids et de la force du vent).  « La pagaie » est faite en  bois d’angélique,  les membrures sont faites en bois de poirier local et du  bambou est utilisé pour la vergue. Tous ces bois sont coupés trois jours avant la pleine lune, afin d’éviter que les insectes foreurs ne s’y installent. Il faut compter un mois de temps pour construire une yole.

L’équipage : Il est d’environ 12 à 14 personnes, ce sont des purs amateurs mais qui s’entrainent toute l’année dans d’autre course pour participer à cet évènement annuel.

Un équipage de yole est constitué comme une équipe de rugby, avec des navigateurs de gabarit très différents afin de s’adapter aux conditions de vent.

 

Système de navigation : Les navigateurs s’appuient jusqu’ à 10 sur les bois « dréssés » pour contrer la puissance de la voile, et 4 se chargent de diriger le gouvernail. C’est un sport extrêmement physique et fatiguant.

 

Financement et sponsor : Chaque équipage est sponsorisé par des industries ou des commerces locaux. Ils ont chacun leur couleur et chaque yole à son nom.

La Martinique a réussi à conserver son patrimoine maritime, le tour des Yoles est propre à la Martinique, c’est ce qui lui donne son originalité.

Si vous voulez voir plus de photos sur le tour des yoles, ou encore sur d’autres thèmes maritimes: www.marcsambi.com

 

Lola S.

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 20:49

djiboutiJ'ai choisi de vous parler de ce pays, pour la simple et bonne raison que j'y ai habité plusieurs années, de l’âge de 5 à 8 ans, et que je ne garde que de merveilleux souvenirs de ce pays de l'autre bout du monde

 

Nous aborderons ce pays sous différents angles

 

· Du point de vue historique et géographique :

 

Djibouti est une ancienne colonie de la France,

Déjà en mars 1862, Napoléon III signe un traité de paix et d'amitié perpétuelle, à Paris, avec les chefs Afars, dirigeants du Village de Djibouti, léguant à la France « les ports, rade et mouillage d’Obock situés près du Cap Ras Bir avec la plaine qui s’étend depuis Ras Aly au Sud jusqu’à Ras Doumeirah au Nord ».

Ce traité aboutit en 1884, avec la prise de possession de ces lieus.  Léonce Lagarde, au 1er aout 1884 dirige les opérations et étend ensuite ce territoire jusqu'à la côte Nord du golfe de Tadjoura. En mars 1885, un nouvel accord met sous l'autorité française la côte Sud.

La première ville de Djibouti apparut suite au traité d'arrêt d'expansion  djiboutienne le 2 et 9 février 1888. Cette ville compte alors 5000 habitants.

Pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, Djibouti est utilisée comme les autres colonies et une grande famine s'installe lors de la Seconde Guerre mondiale, à cause du blocus britannique.

Ce n'est qu'en 1966 que les Djiboutiens réclamèrent leur indépendance et le devinrent le 8 mai 1977. Utilisant les valeurs républicaines de la France, Djibouti organise ainsi ses premières élections législatives et élection présidentielles en 1981. Ses institutions suivent le principe de séparation des pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire.

 

Aujourd'hui, Djibouti est un pays de 23.000km² qui compte 883 000 habitants.

La langue officielle est le français ( ou l'arabe.)

 

Djibouti est un pays qui se situe dans la corne de l’Afrique. C’est un petit pays entouré de l'Éthiopie, de l'Érythrée et de la Somalie.

La République de Djibouti se trouve à mi-distance de l'Equateur et du Tropique du Cancer. Ce pays possède 314 km de littoral, allant de la mer Rouge à l'océan Indien.

Le territoire dispose d'une grande diversité de paysages : des montagnes au Nord, des lacs comme le lac Assal (lac de sel) et le lac Abbe, des zones désertiques comme le grand et le petit Bara. Une activité volcanique récente a modelé le paysage. Le dernier volcan en activité sur le territoire est l'Ardoukoba.

 

Son climat est désertique  chaud et aride (147mm de précipitation annuel), contrairement à la France ou à l'Europe, il n'y a que deux saisons, et une "transition de saison" :

            -la saison fraîche qui commence fin septembre et se termine fin avril, où les températures varient de 30 à 35°C. Cette saison est caractérisée par les vents venant de l'Est, les alizés.

            -la saison chaude qui s'étend de juin à août, oú les températures varient de 40à50°C

Cette saison est caractérisée par le khamsin, vent chaud, sec et poussiéreux, venant de l'Ouest.

                     -la période de transition entre les deux saisons précédentes.

 

           

·            Du point de vue économique et démographique :

 

Sur le plan économique et démographique, Djibouti, comme d'autres colonies devenues indépendantes rencontrent certaines difficultés.

N'ayant pas les fond suffisant pour protéger la totalité de ses 883000 habitants de religion musulmane avec seulement un PIB de 883 millions de $ (soit 1000 par habitant), ce pays souffre de plusieurs maladies mortelles tel le paludisme (transmis par les moustique), le choléra (lors des grandes pluies, ou attaquant par périodes.), mais est beaucoup moins touché par le SIDA que les autres pays de ce continent, avec un taux de 2% uniquement, principalement des étrangers. Il souffre aussi d'un taux d'espérance de vie assez faible, 57 ans en moyenne pour les hommes, et 5 ans supplémentaires pour les femmes. Ses habitants sont pour plus de la moitié analphabètes.

 

En termes d’échanges sa balance commerciale est déséquilibrée : Djibouti  importe 5.5 fois plus qu'il n'exporte. Ses clients sont principalement ses pays voisins (Arabie Saoudite, Somalie, Ethiopie, Yémen...) et ses fournisseurs principaux sont ces mêmes pays voisins ainsi que son ancienne métropole (la France) et la Chine.

Ce pays utilise la devise du Franc djiboutien, dont un dollar vaut 177.25 francs djiboutiens.

 

Malgré ses difficultés financières, Djibouti dispose d'une université (Université de Djibouti), d'un centre de recherche national (Centre d'Etudes et de Recherche de Djibouti, le CERD) et d’un laboratoire de recherche sur les maladies génétiques.

 

Toutes ces informations sont tirées d'un site officiel, celui du ministère des affaires étrangères : http://www.diplomatie.gouv.fr

 

·         Du point de vue de vie quotidienne et touristique:

 

Le tourisme n'étant pas très important dans ce pays, je vais alors vous raconter avec mes propres mots la vie djiboutienne telle que je l'ai vécue pendant 3 ans.

 

Il faut d'abord oublier tous les stéréotypes africains, par exemple :

            -Ils ne se promènent pas nus dans la rue.

            -Ce n'est pas une population qui vit dans les grottes.

            -Ils ne mangent pas que du riz

            -Ils ne vont pas à l'école ou au travail à dos d'éléphant etc...

 

Vous trouverez peut-être ces stéréotypes drôles, mais néanmoins, nous en avons tous au moins imaginé un.

 

Le peuple africain est un peuple qui ressemble beaucoup au peuple français, mais avec un petit quelque chose de différent,

Ces-derniers s'expriment avec un accent, et parfois, un langage qui leur est propre, inventant des mots, et parlant beaucoup des gestes. Lorsque tu te lies d'amitié, ou quand tu les aides de n'importe quel façon, vous êtes alors considérés comme "frère".

Les Africains sont très proches les uns des autres, ont vraiment le coeur sur la main, cette population qui n'a malheureusement pas beaucoup de moyens financiers, vous aiderait comme elle le pourrait, sans même réclamer une récompense quelconque. Ce peuple m'a fait ressentir quelque chose que je n'arriverai pas à vous retranscrire par écrit.

 

Hormis cette population qui inspire l'amitié,

Le panorama de Djibouti est tout simplement magnifique.

 

Je me rappelle de plusieurs escapades passées pour découvrir ce pays :

En passant par des déserts arides, ou les température avoisine les 40°, en passant par la savane dans un 4x4, observant quelque animaux, sous les seuls arbres morts, en allant sur la plage de sable fin, une plage ou l'on est presque seul, en allant camper plusieurs jours sur des iles...mais le plus beau restera la mer Rouge...

Cette mer transparente de plusieurs centaines de kilomètres, de couleur turquoise est toujours chaude. Recelante de milliers de poissons différents, du plancton fluorescent, au requin-baleine, en passant par les murènes et les requins...la faune et la flore sous -marine djiboutienne sont les fonds sous-marins les plus beaux que j’ai jamais observés.

 

J’espère vous avoir donné envie d’en savoir plus sur Djibouti où notre bateau-parrain le Forbin devrait sans doute prochainement faire escale.

 

Alexis V.

 

 

 

 

 

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 02:10

jean 20bart 20dunkerque-69cd6[1]Jean Bart est né à Dunkerque le 21 octobre 1650, Jean Bart commence à naviguer dès l'âge de 12 ans. Corsaire dunkerquois issu d'une famille de marins et de militaires, il est le fils de Cornil Bart et de Catherine Jansen. Son arrière-grand-père Michel Jacobsen était vice-amiral pour le compte de l'Espagne. Il est clair que Jan Baert était néerlandophone (flamand), tout comme sa famille.


En 1662 Jean Bart est matelot sur le navire amiral hollandais De Seven Provincien, il participe alors à l'opération sur la Tamise sous les ordres de l'Amiral Michel de Ruyter. En 1667 Louis XIV fait alliance avec l'Angleterre et déclare la guerre à la Hollande. En 1672 Jean Bart rentre en France et commence sa carrière de câpre sous les ordres de Willem Dorne. La même année Jean Bart obtient son premier commandement, le "Roi David".

 


 Il navigue en course pour le compte de la France et se révèle comme un virtuose du genre, accumulant plus de 50 prises entre 1674 et 1678. Le 17 février 1674, l'Angleterre signe la paix avec les Provinces-Unies déjà alliés de l'Espagne. Le 6 avril, Jean Bart s'empare d'une pinasse (navire) anglaise, le 16 mai d'un dogre. Cette année là, huit autres prises complètent le tableau. En avril 1676, il embarque sur La Royale, armée de huit canons, avec laquelle il s'empare de quatre bateaux de pêche. Puis à bord du Grand Louis il capture vingt-huit vaisseaux. En septembre, la France déclare la guerre à la Ligue hanséatique. À Hambourg La Royale est saisie. Le corsaire peut toutefois regagner Dunkerque. À bord de La Palme, frégate de vingt-quatre canons, Jean Bart prend la mer à la tête d'une flottille de six navires en 1677, flottille qui s'empare d'une vingtaine de vaisseaux. Au large de l'île de Texel, en 1678, la petite escadre de quatre navires commandée par Jean Bart, s'attaque au Schiedam, puissant navire de guerre de la flotte hollandaise. Jean est sévèrement blessé aux mains et au visage par l'explosion d'une grenade, un boulet de canon emporte des lambeaux de chair de ses jambes. Le Schiedam est néanmoins remorqué jusqu'à Dunkerque. À bord du Mars, corsaire de vingt-six canons, il arraisonne encore quelques navires, lorsque le 10 août, France et Hollande signent le Traité de Nimègue, mettant ainsi fin à la guerre de Hollande.
 

En 1683, la France est en guerre contre l'Espagne. Jean Bart capture un ou deux vaisseaux du côté de la Méditerranée, mais la marine espagnole étant bien plus faible que la marine française, Charles II d'Espagne signe vite une trêve. Le 14 août 1686, il est nommé capitaine de frégate de la marine royale, et commande La Serpente, frégate de vingt-quatre canons. En 1688, la France alliée au Danemark et à l'Empire ottoman, entre en guerre contre la ligue d'Augsbourg qui réunit l'Angleterre, l'Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, la Savoie et la Suède. En 1691 Jean Bart prend part à la Campagne du large sous le commandement de Tourville. Au Texel, Jean Bart attaque un convoi anglo-hollandais de plus de 100 voiles qui revenait du Sund. Il écrase les 5 frégates d'escorte et capture la moitié du convoi. Poursuivi par une escadre de secours, il est contrait de brûler une grande partie de ses prises.
 

Le 27 avril 1702, Jean Bart, pourtant solide gaillard de près de deux mètres, meurt dans son lit des suites d'une pleurésie.
 
 
Dès la fin de 1797, la dette de la marine anglaise était déjà de 6 093 414 livres sterling, soit 150 millions de francs. Que l'on calcule, d'après cette proportion ce que durent coûter encore à la marine anglaise les dix-huit autres années de guerre, jusqu'en 1815, et l'on trouvera que nos corsaires ont aussi bien vengé les désastres d'Aboukir et de Trafalgar qu'autrefois Jean Bart.

 

15 bâtiments de guerre ont porté son nom dont un est en activité: la frégate antiaérienne Jean Bart,  entrée en service en 1991 et qui le restera jusqu'en 2014.

 

http://www.netmarine.net/bat/fregates/jeanbart/ancien.htm

 

http://jb.collection.free.fr/Accueil/Accueil.html

 

Louis D

 

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