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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 19:04

1160277 8825039-bstpole-20101227-f111kPôle Nord 2012 est une expédition scientifique française,  qui est partie recueillir des données encore inexplorées dans la zone du Pôle nord géographique. Son intérêt dépasse les frontières. Les données collectées contribueront à une meilleure connaissance de l’océan glacial arctique et des grands enjeux qui nous attendent.

L’océan glacial arctique s’étend sur une surface de 14 090 000 km2. Ce qui fait de lui le plus petit océan. Il est en grande partie recouvert par la banquise. Cette fine carapace de glace, de 2 à 3 mètres d’épaisseur moyenne, flotte sur l’océan profond de près de 5000 mètres. Soumise aux influences des vents et des courants marins, la banquise dérive à la moyenne de 4 à 5 kilomètres par jour.

Depuis plusieurs semaines l’expédition : «Pôle nord 2012 » constituée d’Alan Le Tressoler l’ancien responsable des bases scientifiques françaises en Arctique et de Julien Cabon, officier de Marine, vit en totale autonomie, sans assistance et sans ravitaillement sur cette mer gelée. Ainsi, pour mener à bien cette expédition 3 défis s’imposent :

- Le défi humain : où les deux hommes doivent évoluer sur la banquise à ski, à pied et à la nage et doivent dormir dans une simple tente. Ils ont chacun 150 kilos à tracter jusqu’à 25 kilomètres par jour.

- Le défi de l’énergie : leurs sources d’énergie doivent être adaptées à des conditions extrêmement rudes. Les minimums peuvent atteindre les -40°C. Et cette zone du monde est la moins lumineuse malgré le jour permanent. En effet panneaux solaires et groupe électrogène sont leurs seules sources d’énergie électriques afin de faire fonctionner les outils suivants : un ordinateur ultra durci, une sonde CTD (Conductivité\ Température\Depth : Profondeur), un GPS et un paramoteur  radioguidé afin d’avoir à disposition une station météo complète. Il est également nécessaire d’avoir : un téléphone iridium, un appareil photo et une caméra qui constituent le matériel de communication.

- Le défi de la sensibilisation : la finalité de l’expédition est de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de l’océan glacial arctique principalement sur ces trois points :

   -L’Arctique est un océan

   -L’Arctique est fragile

   -Ses évolutions ont une influence sur l’ensemble de l’équilibre de la planète :

       -Réchauffement climatique

       -Espèces et écosystèmes marins

       -Evolutions des grands courants marins

 

A travers cette aventure humaine authentique, l’ambition est de sensibiliser le plus large public aux grands enjeux environnementaux. Avec une attention toute particulière aux plus jeunes à l’aide d’un programme pédagogique ambitieux.

Vous pouvez retrouver cette aventure sur:

http://www.polenord2012.fr/

http://www.letelegramme.com/ig/special/pole-nord-2012/

ainsi que sur la la page facebook "Pôle Nord 2012"

Lola S

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 14:18

L'Acoram ( Association des officiers de réserve de la Marine nationale) organise les samedis 18 et dimanche 19 juin prochains ses journées annuelles à Versailles.

 

Lors de ces journées est prévu le samedi 18 juin de 14 heures à 18 heures, avenue de Paris, face aux Grandes Ecuries, un forum intitulé:

 

"La Royale à Versailles"

 

La remise des prix du concours photo sur le thème: " la mer, omniprésente, les hommes et les navires" aura lieu lors de ce forum.

 

Dans la cadre de notre partenariat avec le Forbin et de notre projet de classe sur le thème du voyage,  nous avons décidé de participer à ce concours. Certains élèves de Seconde Turquoises  enverront donc leur clichés avant le 15 mai comme le prévoit le règlement que vous pouvez consultez ci-dessous:

 

http://www.acoram.fr/concours-photos

 

Modalité de participation
Pour participer, il faut envoyer par courrier postal un, deux ou trois photos maximum tirées sur papier 20 x 30 cm, sur support mince, en noir et blanc ou en couleur. Tout type d’appareil de prise de vue est autorisé. Le participant doit fournir les renseignements suivants au dos des photos : nom, prénom, adresse postale, téléphone, âge, titre de la photo, lieu et date de prise de vue. Le participant peut éventuellement fournir les renseignements suivants au dos des photos : adresse électronique, appareil utilisé.

Un participant est identifié de façon unique par son nom de famille et son adresse de résidence principale. Il ne peut donc y avoir plusieurs participants par famille demeurant à la même adresse.


Réception et publication des photos
6.1 : Période d’envoi des photos
La période de réception des photos est limitée dans le temps. Les participants enverront leurs photos entre le 14 février 2011, date de lancement, et le 15 mai 2011.
6.2 : Adresse d’envoi des photos
Les participants soumettent au maximum trois photos en tirage papier et les envoient à l’adresse postale suivante :

 

Capitaine de Corvette (R) NEGRET
27 rue Rémilly
78000 Versailles

 

Les photos reçues ne seront pas renvoyées au participants.

 

 

 

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 11:47

big 660 W660 musee-national-de-la-marine-journees-du-patrimVendredi 18 mars, quelques jours seulement après sa réouverture, nous avons eu la joie de découvrir le musée de la Marine de Toulon .

 

Notre conférencier a commencé la visite guidée devant la porte datée de 1738,  qui était autrefois celle de l'Arsenal, mais qui devenue trop étroite, a été déplacée pour devenir l'entrée du musée. De chaque côté de celle-ci on peut admirer une statue de Mars pour l'aspect guerrier et une statue de Minerve pour l'aspect technique.

 

Puis la visite a continué à l'intérieur des espaces du musée qui ont été reconfigurés pendant les quelques mois de rénovation.

L'histoire de l'arsenal de Toulon est divisé en quatre périodes:

 

- du IV siècle à 1589: Toulon est Telo Martius

- de 1589 à 1679: naissance de l'arsenal sous Henri IV

- 1679 à 1911: c'est le port de guerre de l'empire colonial

- 1911 à 2011: Toulon devient le premier port de guerre européen.

 

Après avoir situé ces quatre périodes pendant lesquelles l'arsenal a peu à peu pris sa superficie actuelle et rappelé le rôle de Vauban dans son organisation,  nous nous dirigeons vers les peintures de Joseph Vernet ( 1714-1789) dont la Vue de la ville et de la rade de Toulon ( 1754) qui, avec beaucoup de précision et de réalisme, témoigne de l'activité du port au XVIIIè siècle et qui a permis de renseigner Louis XV qui ne s'est jamais rendu à l'arsenal.  

http://www.musee-marine.fr/public/virtuel/vernet/index.html

 

Nous avons ensuite observé la maquette de la corderie, épine dorsale de l'arsenal. Il n'en existe que deux, une à Toulon et une à Rochefort. Il est nécessaire qu'elles fassent  400m de long pour fabriquer des cordes de 200m. Chaque cordage porte un nom différent selon sa fonction, mis bouts à bouts on peut atteindre une centaine de km sur un navire. Après ces explications nous pris connaissance des différents types de bateaux grâce à des maquettes dont certaines sont vieilles de 200 ans et admirablement bien conservées: vaisseau pour le combat, frégate pour la reconnaissance, corvette, galère ou cuirassé à partir de 1859, bateau renforcé par des éléments en fer. Le Duquesne possédait 74 canons pour allier maniabilité et force. L'ajout des éperons à l'avant des navires a été abandonné car les manoeuvres malheureuses ont été responsables du nauvrage de bâtiments de la même flotte... Notre conférencier nous a par ailleurs expliqué certains codes et usages dans la Marine et recommandé de ne jamais parler de l'animal à grandes oreilles!

  2011-03-18 10.43.31

 

Notre guide nous a expliqué les différentes étapes pour la constrution d'un bateau: construction de la quille, coupe, bordée à sec, puis ajout des mâts quand le bateau est dans l'eau. Pour le réparer, la meilleure façon est de la placer dans un bassin. Les difficultés pour sa construction et son remplissage en l'absence de marées nous ont été expliquées. Antoine Groignard ( 1729-1799) a réalisé le premier en Méditerranée.

 

Nous sommes revenus sur certains marins célèbres que nous avions étudié cette année dans le cadre de notre projet, Abraham Duquesne qui renonca à son titre d'amiral par fidélité à sa religion protestante, Claude de Forbin, qui donna son nom à la frégate avec laquelle nous sommes parrainés, Duguay-Trouin, Tourville...

 

P3180023

 

Une salle est consacrée à Napoléon Ier et à l'expédition d'Egypte. On peut observer un buste de l'amiral Casabianca, mort à Aboukir. La révolution industrielle a été décisive en apportant la force de la machine à vapeur, les bateaux gagnent en rapidité.

 

   DSC04405

 

La visite s'est achevée par  l'histoire récente des bâtiments de la Marine française, depuis le sabordage de la flotte en 1942, jusqu'à la construction du porte-avions Charles de Gaulle, dont nous avons eu une explication détaillée grâce à la maquette qui est exposée,  en passant par l'histoire du sous-marin Rubis décoré pour ses faits de guerre le 18 juin 1996. Il reçu la fourragère de la Libération en hommage au sous-marin mouilleur de mine, première unité de la France libre à avoir été décoré de la croix de la Libération pendant la Seconde Guerre mondiale.  P3180024

 

Cette visite a été réellement passionnante et nous n'en relatons ici qu'une partie! Nous recommandons à nos lecteurs de venir découvrir ou rédécouvrir ce musée très pédagogique. La boutique, par ailleurs, propose de nombreux ouvrages très intéressants. Alors que l'actualité internationale a rappelé le GAN en Méditerranée, les explications sur le fonctionnement du pont d'envol du CDG ont été très instructives. Nous remercions beaucoup le conférencier qui nous a accueillis pendant cette matinée.

 

La classe de Seconde T, option littérature et société.

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 12:02

P3180027Le vendredi 18 mars, après un visite du musée de la Marine qui fera l'objet du prochain article, nous avons eu la chance de visiter le bâtiment de transport de chalands de débarquement Siroco.

 

Après avoir été accueillis par le commissaire nous nous sommes rendus dans une salle pour la projection de deux documentaires: l'un présentant le navire et ses fonctions, l'autre réalisé par le magazine Thalassa, retraçant la mission Haïti 2010. Après ces projections a débuté, en deux groupes, la visite de cet immense navire.

 

Présentation du Siroco:

 

Le TDC Siroco a pour mission principale la projection de moyens aériens et amphibies, le transport et la mise à terre sur un rivage non préparé d'une force aéro-terrestre. Ce bâtiment est polyvalent, c'est:

 

- Un grand bâtiment amphibie. Les capacités d'enradiage du Siroco sont 10 CTM ( chaland de transport de matériel) ou 4 CTM et 1 EDIC ( engin de débarquement d'infanterie et de chars) ou 2 CDIC .

- Un grand porte-hélicoptère lourds ou légers.

- Un bâtiment de commandement. Un état-major embarqué peut commander une force dans le cadre d'une opération amphibie nationale ou interalliée grâce aux infrastructures et aux capacités de transmissions.

- Un bâtiment de soutien santé avec une capacité de 30 opérations en 5 jours

 

Il mesure 168m de long, déplace 12000t, sa vitesse est de 20.2 Nds à PMP, sa puissance totale de propulsion atteint 20800 Ch. Pour son autodéfense il dispose de missiles Mistral, de 3 canons de 30mm et de 4 mitrailleuses de 12.7mm. Son numéro de coque est L 9012. Il a pour jumeau le Foudre qui aura terminé son service actif en 2012.

 

Son lignée est illustre: de 1901 à 1925 le Siroco était un torpilleur de haute mer, il s'est illustré en 1916 dans le sauvetage du cargo Monbassa victime d'un sous-marin. Entre 1925 et 1940 Le torpilleur T62 a attaqué avec succès trois sous-marins allemands et a participé à l'évacuation de Dunkerque.

 

Le Siroco actuel qui entrera dans le prochains jours en IPER ( indisponibilité pour entretien et réparation) est parrainé par la ville de Marseille.

 

Haïti 2010:

 

Le reportage que nous avons vu nous a beaucoup émus. En janvier 2010 le Siroco est venu prêter main forte aux victimes en acheminant du fret et en portant assistance aux blessés. 45 personnes ont été opérées. Nous avons entendu le témoignage du médecin qui expliquait la nécessité de recourir parfois à l'amputation d'un membre pour sauver un blessé alors que celui-ci aurait pû être conservé à Paris.  Les témoignages des blessés étaient eux aussi très marquants.

 

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/post/2010/01/28/Nouvelle-mission%3A-Ha%C3%AFti

 

 

La visite:

 

Le groupe s'est ensuite divisé en deux et nous avons découvert le grand hangar servant à entreposer et réparer les hélicoptères, il peut contenir 4 pumas et deux gazelles. Puis la fonction du radier, régulièrement rempli et vidé,  nous a été expliquée. Nous vîmes l'hôpital, doté d'un cabinet dentaire, d'une salle de radiologie, d'une salle de réanimation, d'une salle pour les grands brûlés et de deux blocs opératoires. Nous avons poursuivi avec la passerelle, une très grande pièce,  le pont d'envol et l'enseigne de vaisseau qui nous guidait, un aviateur, nous a expliqué ses fonctions. Nous avons aussi vu les cuisines, le carré des officiers mariniers, le carré des officiers subalternes, le central opérations qui permet le contrôle aérien et naval.

 

Nous avons beaucoup apprécié cette visite car elle complétait bien celle que nous avions eu la veille sur l'Aconit. Les deux bâtiments sont très différents et en même temps nous avions plus de repères pour bien comprendre les fonctions de chaque pièce. Nous tenons à remercier le commissaire, l'enseigne de vaisseau et tous les membres d'équipage qui nous ont guidés pendant cette visite de deux heures.

 

Valentine B, Michael B, Victoire P, Valentine G.

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 14:24

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Jeudi 17 mars, journée tant attendue pour la classe de Seconde Turquoise, option  littérature et société. Il s'agissait de concrétiser le partenariat avec la Marine nationale en effectuant un voyage d'étude à la base navale de Toulon.

 

Après être partis tôt dans la matinée nous avons pu visiter cette ville méditerranéenne sous un soleil radieux. Ce dernier nous a accompagnés pendant notre visite de l'Aconit, bâtiment qui a été admis au service actif en 1999.

 

Présentation du navire

 

L'Aconit est une frégate type La Fayette, son numéro de coque est F 713. On la dit furtive car elle est difficilement détectable par les ondes radar par sa forme, couleur ou tôle. Par ailleurs, les machines peuvent faire un bruit assourdissant, ce qui permet de modifier la signature du bâtiment et le faire passer pour un autre. Cette frégate est longue de 125 mètres, large de 15.4m et pèse 3600 tonnes. Elle peut atteindre la vitesse maximale de 25 noeuds, soit 45 km/h. L'équipage est constitué de 153 marins, la taux de féminisation est de 20%.

 

L'Aconit a pour mission principale de préserver les intérêts de l'Etat  dans les eaux territoirales, jusqu'à 25 km des côtes et au delà. Elle participe au règlement des crises selon l'actualité internationale. Ce bâtiment est susceptible d'intégrer un détachement aéronaval ce qui permet de faire de la reconnaissance de bâtiments, du sauvetage... Il protège les trafics commerciaux, lutte contre la piraterie maritime et est engagée contre les narco-trafiquants.

 

Ce bâtiment peut accompagner le porte-avions Charles de Gaulle pour améliorer la détection anti-aérienne.

  

Dans le carré des officiers le commissaire nous a rappelé l'histoire singulière de l'Aconit.

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que les Allemands exercaient une pression inouie sur l'Angleterre, bombardements intensifs, interception de tout approvisionnement venant des Etats-Unis, la corvette Aconit envoyée en Angleterre pour aider les forces libres, détruisit deux U-Boot, les sous marins nazis qui terrifiaient l'Atlantique. Les exploits de cette corvette impressionnèrent le général de Gaulle qui décida que la Marine nationale devrait toujours avoir dans ses rangs une "Aconit".

 

La visite:

 

Après un mot de bienvenu sur le pont d'envol par le commandant de l'Aconit, qui nous a beaucoup touchés, nous avons commencé notre circuit qui nous a emmené dans l'essentiel des pièces qui composent ce navire. Dans le carré des officiers, après le rappel historique, le commissaire nous a expliqué que l'équipage se divisait en compagnies:

Les ops ( opérationnels: détecteurs, artilleurs, transformateurs-informaticiens), les mécanos et les professionnels de la sécurité, le commissariat ( administration, cuisines, communication), les aéros, les timoniers et manoeuvriers.

 

Nous avons ensuite pu observer la tourelle de 100mm ( correspondant au diamètre du canon) qui peut tirer jusqu'à 80 coups par minute à une distance de 4500m. La pièce qui dirige le tir de la tourelle est le central opération. Calme et éclairé uniquement grâce aux ordinateurs, c'est depuis cette pièce que se trouvent les radars qui permettent d'identifier les bateaux qui apparaissent dans le périmètre. Il compte toujours au moins 6 personnes.

 

A la passerelle, on trouve des cartes papier, des GPS, un périscope, une caméra servant à donner une vision périphérique au chef de quart afin qu'il puisse fixer tout point important de l'environnement. Un petit joystick dirige la frégate de 3600 tonnes!

 

Une fois passés devant deux impressionants missiles antinavires, les cuisines, nous arrivons dans la salle des machines où se trouvent quatre moteurs diesels de 21 000 chevaux, refroidis en eau distillée par les bouilleurs et osmoseurs. L'eau distillée non utilisée peut être reminéralisée pour être consommée. La frégate produit sa propre eau et son électricité. Enfin, le hangar  permet de réparer les hélicoptères endommagés et en leur absence de faire du sport!

 

Avant de repartir, le capitaine de frégate, commandant en second, nous a consacré quelques minutes et a conclu la visite.

 

P3170007

 

Nous tenons encore une fois à remercier tous ceux qui ont pris de leur temps pour nous faire découvrir leur métier et leur cadre de travail et particulièrement le commissaire qui nous a accompagnés durant toute cette visite très instructive que nous avons beaucoup appréciée.

 

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/post/2011/03/20/Visite-d-une-classe-de-seconde-sangermanoise

 

Aurélien N aidé par Marguerite W, Nine C, Victoire P, Hortense P, Valentine B. Valentine G, Morgane D, Sibylle R, Romane L, Iris L.

 

 

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 21:31

P2070001.JPGLe lundi 7 février 2011, dans le cadre du projet de classe, nous avons eu le privilège de visiter les salons de l’Hôtel de la marine à Paris. Cet édifice chargé d’histoire est situé à l’est de la rue royale et constitue une des deux colonnades de la place de la Concorde.

L’Hôtel de la Marine de style néoclassique fut construit de 1757 à 1774 et imaginé par Ange Jacques Gabriel (premier architecte du roi Louis XV), ainsi que Jacques-Germain Soufflot (étant un de ses autres architectes)  qui imagina et fit construire l’escalier d’honneur de l’édifice. A l’origine,  ce palais était utilisé en tant que « garde meuble » royal, les objets les plus précieux des demeures de hautes lignées  y étaient entreposés (les tapisseries, les luminaires…). Il était ouvert au public tous les premiers mardis de chaque mois entre 9 heures et 13 heures. Il abritait également plusieurs appartements, salons, bibliothèques, salles à manger, une chapelle, une buanderie, des écuries… Ce palais fut néanmoins en proie aux pillages de la révolution, et de nombreux objets d’une valeur inestimable furent dérobés.

Ce lieu devint « l’Hôtel de la Marine » en 1789 lorsque le secrétaire d’Etat à la marine : César Henri de Luzerne vint s’y réfugier quand les tensions étaient grandes. Depuis cet édifice abrite toujours l’état major de la Marine nationale, qui devrait avoir quitté les lieux d’ici 2014.

Ce que nous avons visité :

Après avoir gravi l’escalier d’honneur, nous voici dans la galerie des tapisseries. Derrière les anciennes tapisseries, sur du bois en trompe-l’œil, sont gravés les noms des principaux ports de l’époque Napoléon III.

P7170044

 

Par la suite c’est une enfilade de salons tels que : « le salon diplomatique » qui fut la salle des bijoux qui furent volés en 1792 et qui, à partir du XIX siècle devint le bureau du ministre de la marine.

n804754184_742434_5222.jpg 

Un salon du XVIII siècle fut divisé en deux afin de séparer les hauts et les moins gradés du conseil de la marine. Les noms de marins du XVII et XVIII siècle ornent les murs de ces deux salons comme : Duquesne, Bart, Tourville, Forbin ou Suffren… Ces salons se succèdent jusqu'à la salle à manger d’honneur, où ont lieu des déjeuners privés (souvent de chefs d’Etats ou de ministres). Nous avons également visité une petite bibliothèque rassemblant des livres d’époque tels que : des récits de voyage ainsi que des livres de sciences (physique-chimie, mathématiques…)

P7170023.JPG

Des personnalités importantes de différentes époques possédèrent des appartements dans ce palais et y laissèrent leur trace telles que : Marie-Antoinette, reine de France qui disposa d’appartements : « le salon rouge » qui est  un « boudoir-bibliothèque », une chambre où trône un tableau la représentant elle et ses enfants. Décorée  dans les tons de Versailles, cette pièce fut aménagée afin qu’après son mariage (avec Louis XVI) qui se déroula à Paris, elle n’eut pas à rentrer à Versailles. Cependant la jeune souveraine n’en profitera jamais car suite à un accident (qui fit une centaine de morts) causé par des feux d’artifices durant son mariage, elle préféra rentrer à Versailles. Son procès verbale d’exécution est conservé dans un boudoir de cet édifice qui fut baptisé : « boudoir de Marie-Antoinette ».

P7170036.JPG

Le Duc d’Angoulême qui était amiral à l’époque du Directoire, disposait de son cabinet d’audience que nous avons également pu visiter.

D’ici 2014 cet édifice ne sera plus ouvert au public. Quant à l'Etat major de la Marine,  il sera transféré dans le 15ème arrondissement dans un nouveau bâtiment réunissant les Etats-majors des trois armées. L’Etat lance un appel pour louer le bâtiment et son avenir n'est pas encore scellé.

Lola S

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 17:25

cartier.jpg

 

Nous avons décidé d’étudier en Littérature et Société le second voyage de Jacques Cartier au Canada. Riche en culture et en découverte, nous avons choisi cet explorateur pour deux raisons : l’une est qu’il est français et l’autre est qu’il s’agit d’un voyage dont peu de gens parlent. 

 

Nous sommes rentrés dans la peau de Cartier et de son époque pour rendre plus vivant notre journal de bord.

 

Afin de mener notre projet à bien nous avons d’abord défini notre sujet et établit un plan. Puis nous nous sommes renseignés sur la Biographie de Cartier que vous pouvez lire sur ce blog:

 

http://turquoisesaularge.over-blog.com/article-un-malouin-a-la-decouverte-du-saint-laurent-et-du-peuple-iroquois-66308055.html

 

et sur les découvertes et détails de son voyage. Les difficultés étaient nombreuses puisque très peu d’informations sont disponibles sur ce voyage.

 

On a donc été amenés à rédiger son carnet de bord dont voici un extrait :

« Après douze jours de voyage nous arrivâmes à Hochelga. Ce village comptait à peu près deux milles habitants. Je remarquais une cinquantaine de maisons de bois garnies d’écorces que je trouvais des plus jolies. Les vêtements des habitants étaient fabriqués avec des peaux d’animaux, sûrement de l’ours. »

 

 cartier 2 

Cette recherche sur le second voyage de Cartier en 1535 nous a permis de découvrir une époque mal connue pour nous, ainsi que d’enrichir notre culture générale et de nous en apprendre plus sur la vie des explorateurs à cette époque 

 

Cartier-3.jpg

 

Hortense P. Aurélien G, Gildas DS 

 

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 15:29

5525-2444-charcot[1]Le commandant Jean-Baptiste Charcot, fut un médecin, et explorateur des zones polaires. Né à Neuilly sur Seine en 1867, il est le fils du célèbre médecin Jean Martin Charcot, connu pour ses Leçons à la Salpêtrière et initiateur de la neuropathologie.

Pour faire plaisir à son père, il entreprend la carrière de médecin, mais ne songe qu’aux bateaux qu’il dessine à l’école dans tous ses cahiers. Vers l’âge de 25 ans, il achète son premier bateau et décide alors de s’orienter vers l’océanographie et l’exploration.

De 1883 à 1887, il réalise de nombreux voyages avec son père, en passant part la Hollande, l’Espagne, le Maroc, les îles Shetland... et gardera une peur des pays chauds. En 1893, il fait construire son premier bateau qu’il nommera le « Pourquoi Pas ? » de 19.50 mètres. 3 années plus tard, il vend ce dernier contre une goélette en bois de 26 mètres, le « Pourquoi Pas ? II ». En 1898, il remonte le Nil en compagnie du milliardaire Vanderbilt. Enfin, en 1899, il rachète son ancien bateau, le « Pourquoi Pas ? II » et va croiser dans les eaux britanniques. 3 années après,  il navigue vers l'Islande et franchit pour la première fois le cercle polaire arctique et approche les glaces. Il devient aussi officier de marine. L’année suivante, Jean-Baptiste monte la première expédition française en Antarctique à bord du « Français ». Il tirera de cette expédition 1000 km de côtes nouvelles reconnues, 3 cartes marines détaillées...

 À son retour en France, Charcot divorce de sa femme et s'installe chez sa sœur Jeanne, avec sa fille Marion. En 1907, il se remarie, le 24 janvier, avec Marguerite Cléry, peintre qui l'accompagnera souvent dans ses voyages, et ils ont une fille, Monique, née le 8 décembre.

Il lance une nouvelle expédition antarctique de 1908 à 1910 et débute la construction d'un nouveau « Pourquoi-Pas ? IV », bateau d'exploration polaire de 40 m. Les résultats de l'expédition sont considérables et en 1912 le « Pourquoi-Pas ? IV » devient navire-école de la Marine.

 De 1914 à 1918, durant la guerre, il est d'abord mobilisé comme médecin de marine, et dans l’hôpital de Cherbourg. De 1918 à 1825 il effectue avec son navire le Pourquoi-Pas ? IV des missions scientifiques dans le golfe de Gascogne, en Manche, dans l'Atlantique nord, en Méditerranée et aux îles Féroé. En 1926, il est élu à l'Académie des Sciences et se voit confier une mission à la Terre de Jameson. Il explore la côte orientale du Groenland et ramène une abondante récolte de fossiles et de nombreux échantillons d'insectes et de flore.

En 1934, il installe au Groenland la mission ethnographique dirigée par Paul-Émile Victor, qui séjourne pendant un an à Angmagssalik pour vivre au milieu d'une population eskimo. En 1935, il revient chercher Victor et ses trois compagnons (Gessain, Pérez et Matter) et poursuit l'établissement de la cartographie de ces régions. Le 16 septembre, un véritable cyclone ravage les côtes de l'Islande et le bateau parvient à se réfugier dans un petit port. En septembre 1936, de retour de mission au Groenland, où il est allé livrer du matériel scientifique à la mission de Paul-Émile Victor et qui vient de traverser l'inlandsis en 50 jours, après avoir rempli une mission de sondage, le Pourquoi-Pas ? IV fait une escale à Reykjavik le 3 septembre pour réparer la chaudière du bateau.

Ils repartent le 15 septembre pour Saint-Malo, mais le bateau est pris le 16 septembre dans une violente tempête cyclonique et s’échoue sur les récifs d'Alftanes. Le naufrage fait 23 morts et 17 disparus, et un seul survivant. Jean-Baptiste Charcot, mort en mer, est enterré à Paris au cimetière Montmartre, le 12 octobre 1936 après des funérailles nationales.

Emma P

 

 

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 13:04

diogodiasmapLe XVème siècle est le siècle des grandes explorations durant lequel les marins européens sillonnaient toutes les mers des cinq continents et s'aventuraient dans l'inconnue vague des océans. Si le génois Christophe Colomb découvrit les larges des côtes antillaises pour le compte de la couronne espagnole vers la fin du XVème siècle en 1492, le marin portugais Diego Diaz ou Dias, lui, est parti dans l'autre sens, croyant tout comme le découvreur des Amériques se diriger pour les Indes et ses épices...
 

Dias aussi était un marin, il avait la chance à cette époque d'appartenir à la prestigieuse flotte d'expédition portugaise qui avait alors l'ambition de devancer les Espagnols dans l'exploration de toutes les contrées aussi lointaines puissent-elles. Ce navigateur suivit alors les traces de ses autres contemporains portugais tels son frère Bartolomeu  qui entreprit de découvrir toutes les côtes qui longent l'Afrique et il atteignit le Cap Bonne Espérance (pointe le plus au sud), ou Magellan.  Dias emprunta plutôt les voies qu'avait suivies Vasco de Gama pour rejoindre les Indes et ses épices. Pour cela, le chemin devait alors longer toute la côte Ouest de l'Afrique et passer dans le canal de Mozambique et pointer vers le Nord Est. Le commerce avec les Indes était surtout axé sur les transactions de marchandises telles que les épices et les parfums. Or, au XVème siècle, les routes menant aux Indes étaient contrôlées par les Turcs et les Arabes. La nécessité de contourner le continent Africain était donc une nécessité d'ordre plus économique qu'exploratrice. Diaz l'a compris et a donc suivi les routes de Vasco de Gama.

 

Son épopée s'est surtout basée aux îles de La Réunion et de Madagascar. Diaz comme tous les autres marins pensait intimement que la Terre fut plate. Penser autrement constituait un acte d'hérésie pour l'Eglise et se rendre coupable d'hérésie entraînait inéluctablement le redoutable supplice de l'autodafé. L'histoire de Diaz et des expéditions portugaises reste donc largement nouée avec le contexte religieux palpitant de cette époque médiévale.

Le Portugal fut, à cette époque, dirigé par le roi Manuel Ier le Grand (1469 à 1521) qui contribuait largement à un développement artistique du royaume. Mais Manuel trouvait surtout un intérêt particulier pour l'exploration des grands océans et encourageait tous les navigateurs en quête de découvertes de nouvelles terres. Il est connu comme étant le roi avec qui le Portugal a eu ses plus belles années de gloire. C'est sous son règne notamment que les célèbres personnages cités plus haut ont pu s'illustrer. On attribua à Diaz les voyages aux entrées de l'Océan indien puisqu'il connaissait bien les îles de cet océan aux mille et une énigmes.

C'est comme cela que l'île de La Réunion fut abordée par lui et il en fit sa possession en 1513 ; il fut attiré par cette île paradisiaque mais beaucoup plus petite que celle qu'il avait convoitée une dizaine d'année plus tôt :  Madagascar. En 1500, effectivement, il fut le premier Européen à découvrir la « Grande Ile ». Cette découverte fut selon des dires - sans que cela puisse être attesté par son journal de bord - le fruit d'un pur hasard puisque son cap ne prévoyait nullement d'accoster les plages de Madagascar. Sa découverte était encouragée par les tempêtes qui l'ont mené vers les plages de la ville actuelle d'Antsiranana qui porte encore le nom de Diégo Suarez (Fernando Suarez étant un autre navigateur portugais ayant débarqué sur l'île en 1506). L'île semblait attendre Diaz depuis longtemps puisque Vasco de Gama aurait aperçu Madagascar aux larges du canal de Mozambique en route vers l'Inde mais n'y aurait étonnamment pas fait escale. Diaz, lui, a voulu percer encore plus les secrets des profondeurs de cette île nouvelle que l'on n'imaginait alors pas aussi vaste. Il avait pour ambition justement de christianiser les populations indigènes qui restèrent encore très hostiles. Cette tendance à la christianisation systématique des contrées découvertes par les portugais était en fait le reflet exact du climat qui régnait en Espagne et au Portugal où l'Inquisition battait plein ses ailes sous le règne d'Isabelle Ière, la catholique de Castille, et de son mari le roi Ferdinand.

 

On ne connait ni la date ni le lieu exact de sa mort.

 

Nine C.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 15:26

quai-branly-education-1Le musée du quai Branly propose une animation multimédia particulièrement attractive autour des grands explorateurs étudiés en classe de seconde dans le chapitre: "l'élargissement du monde aux XVè et XVI siècle."

 

Cliquez sur le lien ci-dessous et en choisissant un continent vous pourrez approfondir vos connaissances sur un grand nombre d'explorateurs évoqués dans ce blog.

 

Des documents d'approfondissement sont à la disposition des enseignants  ainsi que des modules pédagogiques.

 

A découvrir!

 

 

http://modules.quaibranly.fr/d-pedago/explorateurs/

 

 

 

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